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An empirical investigation of attitudes towards wife-beating among men and women in seven sub-Saharan African countries
Abstract
Key words:Wife-beating, Benin, Mali, Rwanda, Malawi, Uganda, Zimbabwe, sub-Saharan Africa, attitudes, conceptual framework
Résumé
Etude empirique des attitudes envers la violence faite à la femme chez les hommes et les femmes dans sept pays africains sub-sahariens
Cette étude se sert des données tirées des enquêtes démographique et de santé (EDS) menées entre 1999 et 2001 à Benin City, en Ethiopie, au Malawi, au Rwanda, en Ouganda et au Zimbabwe afin d\'examiner l\'ampleur et les corrélats de l\'acceptation de violence contre la femme aussi bien parmi les hommes que parmi les femmes. Des modèles de la régression logistique multifactoriels ont été établis pour vérifier l\'association indépendante entre les caractéristiques démographiques différentes et l\'acceptation de la violence contre la femme. L\'acceptation de la violence contre la femme pour avoir transgressé certains rôles basés sur les rôles de genre était bien répandue dans les pays. Les hommes avaient régulièrement moins la possibilité de justifier l\'agression contre la femme que les femmes. La richesse domestique et l\'éducation comptaient parmi les indices négatifs les plus réguliers de l\'acceptation de la violence chez les hommes et les femmes. Les hommes et les femmes plus âgés ont plus la possibilité de justifier la violence contre la femme. Les hommes et les femmes dans l\'union polygame avaient plus la possibilité d\'accepter la violence domestique contre la femme, quoique l\'association n\'ait pas toujours été remarquable. A part l\'Ouganda, Les femmes qui travaillent pour être payées avaient plus la possibilité de justifier la violence contre la femme que celles qui ne travaillent pas. Les résultats ont montré que les normes sociales et culturelles dominantes créent les images des femmes « idéales » chez les hommes et les femmes qui comprennent la définition et l\'acceptation très répandue des rôles des femmes et des hommes aussi bien que l\'emploi sanctionné de la force pour faire respecter ces rôles. L\'Etat et ses diverses institutions manqueront peut-être de réduire la violence contre la femme comme il manquera vraiment la sensibilité d\'aborder de manière objective le problème de la violence contre la femme. A travers l\'éducation, la croissance économique, l\'on peut réduire l\'incidence de la violence domestique contre la femme. Le procès sera peut-être lent et trop tard pour faire une différence remarquable dans l\'avenir. Il faudra peut-être des dispositifs positifs pour changer des attitudes envers la violence domestique contre la femme chez les hommes et les femmes.
African Journal of Reproductive Health Vol. 8 (3) 2004: 116-136