Awareness of cervical cancer, Papanicolaou\'s Smear and it\'s utilisation among female undergraduates in Ibadan

Abstract

A survey was conducted among 421 undergraduates of the University of Ibadan using self- dministered questionnaires probing into their risk factors for neoplastic cervical lesions, awareness of cervical cancer, Papanicolaou\'s smear and its utilisation. The percentage of sexually active respondents was 81.5%. Sexual exposure before the age of 20 years ccurred in 51.7 %. The mean age at sexual debut was 18.8 years while the modal age was 18 years. Fifty seven per cent had multiple sexual partners, but only 38.1% used condoms. Seventy one per cent were aware of cervical cancer, while only 33.5% were aware of Papanicolaou\'s smear. Awareness was found to be more among medical students and the married ones. On the other hand, only 8.3% of them had ever done a Papanicolaou\'s smear. There is a need to increase awareness and incorporate cervical screening into the pre-existing university health services. Also, logistic barriers to cervical screening need to be removed.

Key words: Cervical cancer, sexuality, Papanicolaou\'s smear, undergraduates


Résumé
La conscience du cancer du col, du test de papanicolaou et son utilisation chez les étudiantes universitaires à Ibadan

Une enquête a été menée auprès des 421 étudiants de l\'université d\'Ibadan à l\'aide des questionnaires auto-administrés qui exploraient leurs facteurs de risque pour les lésions du col néoplastiques, la conscience du cancer du col, le test de Papanicolaou et son utilisation. Le pourcentage des interviewées qui étaient sexuellement actives était de 81,5%. Celles qui étaient exposées à l\'acte sexuel avant l\'âge de 20 ans constituaient 51.7%. L\'âge moyen lors du premier acte sexuel était 18,8 ans alors que l\'âge modal était 18 ans. Cinquante-sept avaient des partenaires multiples, mais seuls 38,1% utilisaient des préservatifs. Soixante et onze étaient conscientes du cancer du col tandis que seuls 33.5% étaient conscientes du test de Papanicolaou. Il s\'était trouvé qu\'il y avait plus de conscience chez les étudiantes en médecine et les étudiantes mariées. Par contre, seuls 8.3% parmi elles avaient subi le test Papanicolaou. Il y a le besoin d\'augmenter la sensibilisation et d\'incorporer le dépistage du cancer du col dans le service de santé universitaire pré-existent. Il faut également enlever les obstacles au dépistage du cancer du col.


African Journal of Reproductive Health Vol. 8 (3) 2004: 68-80