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Destigmatising Abortion: Expanding Community Awareness of Abortion as a Reproductive Health Issue in Ghana
Abstract
Traditional and cultural values, social perceptions, religious teachings and criminalisation have facilitated stigmatisation of abortion in Ghana. Abortion is illegal in Ghana except in three instances. Though the law allows for performance of abortion in three circumstances, the Ghana reproductive health service policy did not have any induced legal abortion services component to cover the three exceptions until it was revised in 2003. The policy only had ‘unsafe and post-abortion' care components, and abortions performed in health facilities operated by the Ghana Health Service were performed under this component. Though the policy has been revised, women and girls who need abortion services in Ghana more often resort to the backstreet dangerous methods and procedures. Criminalisation of abortion and those who perform abortions has contributed to unsafe abortion, the second leading cause of maternal deaths in Ghana. Most of these are performed outside the formal health service structures. Traditionally, abortion is perceived as a shameful act and the community may shun and give a woman who has caused an abortion derogatory names. Would provision of legal abortion services be culturally acceptable within a Ghanaian community? Yes, if they are made aware of the reproductive health benefits of providing safe abortion services. Three major strategies that would help to destigmatise abortion in the community are (1) the liberal interpretation of the three exceptions to the law on abortion; (2) expanding community awareness of its reproductive health benefits; and (3) improving and increasing access to legal abortion services within the formal health facilities. (Afr J Reprod Health 2004; 8[1]:70-74)
RÉSUMÉ
Déstigmatisation de l‘avortement. Accroissement de la conscience communautaire de l‘avortement comme un probléme de la santé de reproduction au Ghana. La stigmatisation de l‘avortement au Ghana a été rendu facile par la tradition et les valeurs culturelles, les perceptions sociales, les enseignements religieux et la criminalisation. L‘avortement est illégal au Ghana sauf en trios cas. Bien que la loi permet l‘avortement en trios cas, la politique du Service de la Santé de Reproduction du Ghana, n‘avait aucun service de l‘avortement légal provoqué pour couvrir les trios exceptions avant sa revision en l‘an 2003. La politique n‘avait que des coustituants du soin pour ‘l' avortement à risque et le post-avortement' et tous les avortements pratiqués dans les institutions de santé gérées par le Service de Santé du Ghana ont été réalises sous ce constituant. Bien que la politique soit revisée, les femmes et les filles qui ont besoin des services d‘avortement au Ghana ont recours, le plus souvent, aux procédures et aux méthodes clandestines dangereuses. La criminalisation de l‘avortement et ceux qui se font avorter ont contribué à l‘avortement à risque, la deuxiéme cause principale des décés maternels au Ghana. La plupart d‘entre eux ont lieu en dehors des structures de service de santé formelles. Traditionnellement, l‘avortement est perçu comme un acte honteux et la femme qui se fait avorter risque d‘ être évitée et dénigrée par la communauté. Est.ce que l‘assurance des services d‘avortemet légal sera culturellement acceptable au sein d‘une communauté ghanéenne? Oui, si l'on la sensibilise aux avantages des services d‘avortement. Trois stratégies principales qui aideront à déstigmatiser l‘avortement dans la communauté sont (1)l‘interprétation libérale des trois exceptions à la loi sur l‘avortement (2) l‘extension de la conscience de la communauté sur les avantages de la santé de reproduction; et (3) l‘amélioration et l‘augmentation de l‘accès aux services d‘avortement légal dans le cadre des institutions formelles de santé. (Rev Afr Santé Reprod 2004; 8[1]:70-74)
RÉSUMÉ
Déstigmatisation de l‘avortement. Accroissement de la conscience communautaire de l‘avortement comme un probléme de la santé de reproduction au Ghana. La stigmatisation de l‘avortement au Ghana a été rendu facile par la tradition et les valeurs culturelles, les perceptions sociales, les enseignements religieux et la criminalisation. L‘avortement est illégal au Ghana sauf en trios cas. Bien que la loi permet l‘avortement en trios cas, la politique du Service de la Santé de Reproduction du Ghana, n‘avait aucun service de l‘avortement légal provoqué pour couvrir les trios exceptions avant sa revision en l‘an 2003. La politique n‘avait que des coustituants du soin pour ‘l' avortement à risque et le post-avortement' et tous les avortements pratiqués dans les institutions de santé gérées par le Service de Santé du Ghana ont été réalises sous ce constituant. Bien que la politique soit revisée, les femmes et les filles qui ont besoin des services d‘avortement au Ghana ont recours, le plus souvent, aux procédures et aux méthodes clandestines dangereuses. La criminalisation de l‘avortement et ceux qui se font avorter ont contribué à l‘avortement à risque, la deuxiéme cause principale des décés maternels au Ghana. La plupart d‘entre eux ont lieu en dehors des structures de service de santé formelles. Traditionnellement, l‘avortement est perçu comme un acte honteux et la femme qui se fait avorter risque d‘ être évitée et dénigrée par la communauté. Est.ce que l‘assurance des services d‘avortemet légal sera culturellement acceptable au sein d‘une communauté ghanéenne? Oui, si l'on la sensibilise aux avantages des services d‘avortement. Trois stratégies principales qui aideront à déstigmatiser l‘avortement dans la communauté sont (1)l‘interprétation libérale des trois exceptions à la loi sur l‘avortement (2) l‘extension de la conscience de la communauté sur les avantages de la santé de reproduction; et (3) l‘amélioration et l‘augmentation de l‘accès aux services d‘avortement légal dans le cadre des institutions formelles de santé. (Rev Afr Santé Reprod 2004; 8[1]:70-74)