Promoting Healthy Timing and Spacing of Pregnancy with Young Married Women in Northern Nigeria: A Short Report

Abstract

The persistence of early and closely spaced pregnancies in Northern Nigeria contributes to maternal and child morbidity and mortality. A technical working group to WHO recommended that following a birth, a woman should space her next pregnancy by at least 24 months, and following a miscarriage or abortion, a woman space her next pregnancy by at least six months. UNICEF, UNFPA and WHO also recommend that a woman delay her first pregnancy until 18. These recommendations comprise the concept of Healthy Timing and Spacing of Pregnancy. The Extending Service Delivery Project (ESD) partnered with the Federation of Muslim Women Association of Nigeria and religious leaders to educate communities about the benefits of using family planning to practice HTSP in five local government areas. Informal discussions with 148 women and 28 men found high recall of the HTSP recommendations and favorable attitudes toward spacing and family planning although many remain concerned about the side effects of contraceptive methods.

La persistance des grossesses précoces et étroitement espacées au nord du Nigéria contribue à la morbidité et la mortalité maternelle et infantile. Un groupe de chercheurs techniques qui travaille pour l’OMS a recommandé que suite d’un accouchement, il faut qu’une femme espace son prochain accouchement d’au moins 24 mois et suite d’une fausse couche ou un avortement, une femme doit espacer sa prochaine grossesse d’au moins six mois. L’UNICEF, l’UNFPA et l’OMS recommandent aussi que la femme atteigne l’âge de 18 ans avant sa première grossesse. Ces recommandations constituent le concept de l’Occurrence et l’Espacement Sains de Grossesse (OESG). Le projet de l’Extending Service Delivery (ESD) a collaboré avec la Federation of Muslim Women Association of Nigeria et les leaders religieux pour sensibiliser les communautés sur les avantages de l’utilisation de la planification familiale dans la pratique de l’OESG dans quatre Administrations Locales. Les discussions non formelles avec 148 femmes et 28 hommes ont montré que les participants se souviennent bien des recommandations de l’OESG et des attitudes favorables envers l’espacement et la planification familiale, quoique beaucoup d’entre eux se soucient des effets secondaires des méthodes contraceptives.