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Knowledge, Attitude and Practice of Private Medical Practitioners in Calabar towards Post-Abortion Care


SJ Etuk
IF Ebong
FE Okonofua

Abstract

This study examined the knowledge, attitude and practice of private medical practitioners in Calabar on abortion, post-abortion care and post-abortion family planning. Forty eight private practitioners who were proprietors of private clinics in the city were interviewed using a structured questionnaire. The results showed that 22.9% of the doctors routinely terminate unwanted pregnancies when requested to do so by women, while 83.3% of them treat women who experience complications of unsafe abortion. The major reasons given by some of the doctors for not terminating unwanted pregnancies were religious, moral and ethical considerations rather than respect for the Nigerian abortion law. Only 18.2% of the doctors use standard procedures such as manual vacuum aspiration (MVA) for the management of patients with abortion and abortion complications. A good number of them did not routinely practice integrated post-abortion family planning and STDs management. There is need for a comprehensive programme of retraining of private medical practitioners in Calabar on the principles and practices of safe abortion, post-abortion care and family planning. These aspects of reproductive health need to be integrated into the medical training curricula in Nigeria. It is believed that this approach would help reduce the present high rate of abortion-related morbidity and mortality in Nigeria. (Afr J Reprod Health 2003; 7 [3]: 55–64)


RÉSUMÉ


Connaissance, attitude et pratique des praticiens médicaux privés à Calabar envers les soins post-avortements.
Cette etude a examiné la connaissance, l'attitude et la pratique des praticiens médicaux privés à Calabar à l'égard de l'avortement, des soins de post-avortement et de la planifiction familiale du post-avortement. Nous avons interviewé 48 praticiens privés, propriétaires des cliniques privées dans la ville, à l'aide d'un questionnaire structuré. Les résultats ont montré que 22,9% des médecins interrompent systématiquement des grossesses non-désirées quand les femmes le demandent alors que 83,3% d'eux soignent les femmes qui ont des complications des avortements dangereux. Les raisons principales données par certains médecins pour lesquelles ils interrompent les grossesses non-desirées étaient plutôt plus pour des considerations religieuses et morales que pour le respect pour la loi nigériane sur l'avortement. Seuls 18,2% emploient des procedures normales telle l'aspiration pneumatique manuelle (APM) pour le traitement des patients qui ont des problèmes de l'avortement et des complications de l'avortement. Bon nombre d'eux ne pratiquent pas systématiquement la planification familiale du post-avortement intégré et du traitement des MSTs. Il faut un programme compréhensif du stage de recyclage des praticiens privés à Calabar sur les principes et les pratiques de l'avortement sans risque, les soins post-avortement et la planification familiale. Ces aspects de la santé reproductive doivent être intégrés dans le programme de la formation médicale au Nigéria. Nous espérons que cette approche aidera à réduire le présent taux élevé de la morbidité et de la mortalité lié à l'avortement au Nigéria. (Rev Afr Santé Reprod 2003; 7[3]: 55–64)


KEY WORDS: Private medical practitioners, abortion, family planning, sexually transmitted infections

Journal Identifiers


eISSN: 1118-4841