Socio-Demographic Factors, Condom Use and Sexually Transmitted Infections among Married Men in Ibadan, Nigeria

Abstract

Data from 415 married men from the three socio-economic zones in the commercial city of Ibadan, Nigeria, were analysed to identify the presence and pattern of sexual networking, as well as obtain information on sexually transmitted infections (STIs) in the community. Of the men interviewed, 43.6% had steady girl friends, 25.8% had new girl friends, 19.8% were polygamous and 10.6% patronised commercial sex workers (CSWs). Over 65 per cent of all these men had ever used condom before. Ninety-two (22.1%) of the men reported a lifetime history of sexually transmitted infections. Of this number, 37(40.2%) got the most recent infection from new girlfriends, 35(38%) from steady girlfriends, 18(19.6%) from CSWs, 1(1.1%) from casual contact and 1(1.1%) from wife. Commonest place for treatment of STI was private clinic (40.9%), followed by traditional healers (28%) and government hospitals (17.2%). Self-medication was reported in 10.8% of men and only 2.2% went to designated STI clinics. Sexually transmitted infections are likely to be grossly under reported particularly in the younger men below 30 years in this city.

(Afr J Reprod Health 2000; 4[2]: 85–92)

Résumé

Facteurs socio-démographiques, l'emploi des préservatifs et les infections sexuellement transmissibles chez les hommes mariés à Ibadan, Nigéria. Les données recueillies auprès de 415 hommes de trois zones socio-économiques dans la ville commerciale d'Ibadan au Nigéria, ont été analysées pour identifier la présence et le modèle du réseau sexuel et pour obtenir aussi des renseignements, sur les infections sexuellement transmissibles (IST) dans la communauté. Parmi les hommes interviewés, 43,6% avaient de petites amies régulières, 25,8% avaient de nouvelles amies, 19,8% étaient des polygames et 10,6% fréquentaient des prostituées. Plus de 65% de ces hommes avaient jamais utilisé les préservatifs avant. Quatre-vingt-douze (22,1%) des hommes ont signalé qu'ils ont eu toute une vie marquée par les infections sexuellement transmissibles. 37(40,2%) de ce nombre ont signalé qu'ils ont attrapé l'infection la plus récente de la part de nouvelles petites amies, 35(38%) de la part de petites amies régulières, 18(19,6%) de la part des prostituées, 1(1,1%) des contacts fortuits et de la part de leurs femmes. Les cliniques privées étaient les lieux les plus communs pour le traitement des IST(40,9%), ensuite viennent les guérisseurs traditionnels (28%) et les hôpitaux gouvernementaux (17,2%). 10,8% des hommes ont indiqué qu'ils pratiquaient l'auto – médication et 2,2% ont fréquenté des cliniques désignées pour le traitement des IST. Il est probable que les infections sexuellement transmissibles soient grossièrement sous–signalées en particulier chez les jeunes hommes ayant moins de 30 ans dans cette velle.

(Rev Afr Santé Reprod 2000; 4[2]: 85–92)

Key Words: Sexually transmitted infections, male sexual networking, condom, HIV/AIDS, STI treatment, developing country