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Maternal Mortality at the University of Nigeria Teaching Hospital, Enugu, Before and After Kenya
Abstract
A comparative retrospective analysis of maternal deaths at the University of Nigeria Teaching Hospital, Enugu, Nigeria, was carried out for two ten-year periods ? 1976-1985 and 1991-2000 ? in order to evaluate the effect of Safe Motherhood Initiative on maternal mortality in the hospital. Variables for the two periods were compared by means of the t-test at 95% confidence level. Maternal mortality ratio was significantly higher in Period II than in Period I (1406 versus 270 per 100,000; p = 0.00). The leading causes of maternal death were uterine rupture for Period I and septicaemia for Period II. Although from the first to the second ten-year period there was a significant decrease in the number of midwives, physicians and nurse anaesthetists, there was more than a proportionate decrease in the number of deliveries. There was also increase in the incidence of anaemia due to diminished standards of living and in the mean decision-intervention interval (1.5 ± 0.5 versus 5.8 ± 1.2 hours; p = 0.000) as a result of worker dissatisfaction and changes in hospital policies. We conclude that since the launching of the Safe Motherhood Initiative, MMR at the University of Nigeria Teaching Hospital, Enugu, Nigeria, has increased five-fold as a result of institutional delays and a deterioration in the living standards of Nigerians, both consequences of a depressed economy. To halt this trend, we recommend that the living standard of all Nigerians should be improved. Furthermore, healthcare personnel should be motivated through enhanced salaries and provision of working materials including efficient mobile telephone services.
(Afr J Reprod Health 2001; 5[2]: 90-97)
RÉSUMÉ
Mortalité matrenelle au Centre Hospitalier Universitaire à Enugu, Nigéria: Avant et après le Kenya. Une analyse retrospective comparée des décès maternels au Centre Hospitalier Universitaire à Enugu au Nigeria a été faite au cours de deux périodes de dix ans chacune, 1976-1985 et 1991-2000. Le but de l'analyse était d'évaluer l'effet de la Safe Motherhood Initiative sur la mortalité maternelle dans l'hôpital. Des variables pour les deux périodes ont été comprarés à l'aide du test de t à un niveau de confiance de 95%. Le rapport de mortalité maternelle était, de manière significative, plus élevé dans la période II que dans la Période I (1406 par opposition à 270 par 100,000, p = 0,00). Les causes principales du décès maternel étaient la rupture de l'utérine pour la Période I et la septicémie pour la Période II. Bien que depuis la première jusqu'à la deuxième période de dix ans il y ait une baisse significative dans le nombre de sages-femmes, de médecins et d'infirmières anesthésistes, il y avait plus qu'une baisse proportionnelle dans le nombre d'accouchements. Il y avait également une augmentation de l'incidence d'anémie à cause du niveau de vie baissé et dans l'espace de la moyenne décision-intervention (1,5 ± 0,5 par opposition à 5,8 ± 1,2 heures; p = 0,000) à cause du mécontentement chez les salariés et des changements dans la politique de l'hôpital. Nous concluons que depuis qu'on a lancé la Safe Motherhood Initiative, le taux de mortalité maternelle a augmenté cinq fois au Centre Hospitalier Universitaire à Enugu, Nigéria, a cause des délais institutionnels et à cause de la déterioration du niveau de vie des Nigérians, deux conséquences d'une économie en déclin. Pour mettre fin à cette tendance, nous recommandons que le niveau de vie de tous les Nigérians soit amélioré. En plus, les membres du personnel du service de santé doivent être motivés à travers les salaires augmenté et en mettant à la disposition des membres du personnel tous les matériels du travail y compris les services du téléphone portable.
(Rev Afr Santé Reprod 2001; 5[2]: 90-97 )
KEY WORDS: Increasing, maternal mortality ratio, Enugu, Nigeria, Kenya