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The influence of wife abuse on women’s reproductive choices in Southern African Countries: Findings from a cross-sectional analysis of demographic and health surveys
Abstract
Understanding women's attitudes towards wife abuse and its effects on their reproductive choices is crucial for promoting gender equality in Southern Africa. However, a paucity of research has explored this relationship. Using IPUMS Demographic and Health Surveys data from 2011-2018 across eight Southern African nations, we analyzed 17,968 women's attitudes towards wife beating and their reproductive choices through a cross-sectional design and multilevel logistic regression models. Our findings reveal that 84.9% of women expressed negative attitudes towards wife abuse, with 44.2% demonstrating autonomy in reproductive choices. Women who opposed wife beating exhibited greater autonomy in reproductive decision-making (44.6%), while those justifying wife discipline showed decreased autonomy (aOR = 0.84, 95% CI [0.78-0.91]). Older age (aOR = 1.37, 95% CI [1.19-1.58]) and higher education (aOR = 2.15, 95% CI [1.18-2.60]) increased the likelihood of autonomy. Country-level variations were evident, with Mozambique, South Africa, Zimbabwe, and Zambia showing higher autonomy odds compared to Angola. These findings emphasize the need for targeted interventions and policies to shift attitudes and promote gender equality and reproductive health in Southern Africa.
Comprendre les attitudes des femmes à l'égard de la violence conjugale et ses effets sur leurs choix en matière de procréation est crucial pour promouvoir l'égalité des sexes en Afrique australe. Cependant, peu de recherches ont exploré cette relation. À l'aide des données des enquêtes démographiques et de santé IPUMS de 2011 à 2018 dans huit pays d'Afrique australe, nous avons analysé les attitudes de 17 968 femmes à l'égard de la violence conjugale et leurs choix en matière de procréation à travers une conception transversale et des modèles de régression logistique à plusieurs niveaux. Nos résultats révèlent que 84,9 % des femmes ont exprimé des attitudes négatives à l'égard de la violence conjugale, et 44,2 % d'entre elles font preuve d'autonomie dans leurs choix reproductifs. Les femmes qui s'opposaient à la violence conjugale présentaient une plus grande autonomie dans la prise de décision en matière de procréation (44,6 %), tandis que celles qui justifiaient la discipline de leur épouse présentaient une autonomie réduite (aOR = 0,84, IC à 95 % [0,78-0,91]). L’âge plus avancé (aOR = 1,37, IC à 95 % [1,19-1,58]) et l’enseignement supérieur (aOR = 2,15, IC à 95 % [1,18-2,60]) augmentaient la probabilité d’autonomie. Les variations au niveau des pays étaient évidentes, le Mozambique, l'Afrique du Sud, le Zimbabwe et la Zambie affichant des chances d'autonomie plus élevées que l'Angola. Ces résultats soulignent la nécessité d'interventions et de politiques ciblées pour changer les attitudes et promouvoir l'égalité des sexes et la santé reproductive en Afrique australe.