Prevalence and associated risk factors of chlamydia and gonorrhoea infections among men who have sex with men in Durban, South Africa

Abstract

Despite significant research on the prevalence of STIs in South African men who have sex with men (MSM), recent data on the prevalence and risk factors for curable STI infections among this key populations are limited. This study determined the prevalence of and risk factors associated with Neisseria gonorrhoeae and Chlamydia trachomatis infections among MSM. The sample consisted of 200 MSM resident in Durban. Data were collected using a self-administered questionnaire, and urine samples were collected and tested for N. gonorrhoeae and C. trachomatis. The prevalence of N. gonorrhoeae and C. trachomatis were 3.0% and 6.0%, respectively. Younger age was significantly associated with testing positive for C. trachomatis (p=0.037). Being between the ages of 30-39 years old reduced the risk of acquiring C. trachomatis infection (OR: 0.10, 95% CI: 0.0120-0.7564, p=0.026). In addition, being circumcised reduced the risk of contracting C. trachomatis (adjusted OR: 0.01, 95% CI: 0.0005-0.3516, p=0.01). However, having between 2-4 sex partners increased the risk of testing positive for C. trachomatis (adjusted OR: 107.45, 95% CI: 1.3467-8573.3130, p=0.036). The following factors were significantly associated (p<0.05) with testing positive for N. gonorrhoeae infection: cohabiting with sex partner, engaging in group sex, and drug use. Fear and stigma were the main barriers to accessing health care in the studied population. This study provided evidence of high rates of C. trachomatis infection among MSM resident in Durban. Based on the results, South African MSM, especially the young MSM population, should be given priority when delivering intervention programs to prevent STIs. (Afr J Reprod Health 2024; 28 [4]: 90-110)

Malgré des recherches importantes sur la prévalence des IST chez les hommes sud-africains ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), les données récentes sur la prévalence et les facteurs de risque d'infections IST curables parmi ces populations clés sont limitées. Cette étude a déterminé la prévalence et les facteurs de risque associés aux infections à Neisseria gonorrhoeae et à Chlamydia trachomatis chez les HARSAH. L'échantillon était composé de 200 HSH résidant à Durban. Les données ont été collectées à l'aide d'un questionnaire auto-administré et des échantillons d'urine ont été collectés et testés pour N. gonorrhoeae et C. trachomatis. La prévalence de N. gonorrhoeae et de C. trachomatis était respectivement de 3,0 % et 6,0 %. Un âge plus jeune était significativement associé à un test positif pour C. trachomatis (p = 0,037). Le fait d'être âgé de 30 à 39 ans réduisait le risque de contracter une infection à C. trachomatis (OR : 0,10, IC à 95 % : 0,0120-0,7564, p = 0,026). De plus, être circoncis réduisait le risque de contracter C. trachomatis (OR ajusté : 0,01, IC à 95 % : 0,0005-0,3516, p=0,01). Cependant, avoir entre 2 et 4 partenaires sexuels augmentait le risque d'être testé positif pour C. trachomatis (OR ajusté : 107,45, IC à 95 % : 1,3467-8573,3130, p=0,036). Les facteurs suivants étaient significativement associés (p < 0,05) au test positif pour l'infection à N. gonorrhoeae : cohabitation avec un partenaire sexuel, participation à des relations sexuelles en groupe et consommation de drogues. La peur et la stigmatisation étaient les principaux obstacles à l'accès aux soins de santé dans la population étudiée. Cette étude a mis en évidence des taux élevés d'infection à C. trachomatis parmi les HSH résidant à Durban. Sur la base des résultats, les HSH sud-africains, en particulier la jeune population HSH, devraient être prioritaires lors de la mise en oeuvre de programmes d'intervention visant à prévenir les IST. (Afr J Reprod Health 2024; 28 [4]: 90-110).