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Patriarchal norms, partner pronatalism, and women’s fertility intentions in Ghana
Abstract
Social norms influence many dimensions of women’s lives and women’s assumptions about male partners’ pronatalism can have important associations with fertility behaviours. Using data on married/cohabiting women from the 2018/19 Ghana Socioeconomic Panel Survey and a series of robust descriptive analyses and logistic regression models, the links between women’s internalization of patriarchal norms, presumed male partner pronatalism and fertility intentions are explored. The characteristics of conservative and liberal women are also examined. Logistic regressions show that greater internalization of patriarchal norms is associated with higher odds of women wanting more children- male children, particularly. Additionally, women’s perceptions of their partners’ fertility preferences were important- women who assumed that their male partners wanted more children tended to have stronger immediate pronatalist intentions themselves. Descriptive analyses show that conservative women, with greater internalized patriarchal norms, are more pronatalist, less educated, resident in rural parts of the country and more likely to be from poorer households, compared to their more liberal counterparts. Findings encourage the tailoring and targeting of family planning messages along cultural lines, to influence women’s fertility intentions. Additionally, the importance of effective spousal communication is highlighted. Findings also emphasise the importance of involving men in the implementation of family planning programs.
Les normes sociales influencent de nombreuses dimensions de la vie des femmes et les hypothèses des femmes sur le pronatalisme des partenaires masculins peuvent avoir des associations importantes avec les comportements de fécondité. À l'aide des données sur les femmes mariées/concubines de l'enquête par panel socioéconomique du Ghana de 2018/19 et d'une série d'analyses descriptives robustes et de modèles de régression logistique, les liens entre l'intériorisation des normes patriarcales par les femmes, le pronatalisme présumé du partenaire masculin et les intentions de fécondité sont explorés. Les caractéristiques des femmes conservatrices et libérales sont également examinées. Les régressions logistiques montrent qu'une plus grande intériorisation des normes patriarcales est associée à une probabilité plus élevée que les femmes veuillent plus d'enfants, en particulier les enfants de sexe masculin. De plus, les perceptions des femmes sur les préférences de fécondité de leurs partenaires étaient importantes - les femmes qui supposaient que leurs partenaires masculins voulaient plus d'enfants avaient elles-mêmes tendance à avoir des intentions pronatalistes immédiates plus fortes. Des analyses descriptives montrent que les femmes conservatrices, avec des normes patriarcales plus intériorisées, sont plus natalistes, moins éduquées, résidentes dans les régions rurales du pays et plus susceptibles d'appartenir à des ménages plus pauvres, par rapport à leurs homologues plus libérales. Les résultats encouragent l'adaptation et le ciblage des messages de planification familiale selon des critères culturels, afin d'influencer les intentions de fécondité des femmes. De plus, l'importance d'une communication conjugale efficace est soulignée. Les résultats soulignent également l'importance d'impliquer les hommes dans la mise en œuvre des programmes de planification familiale.