Main Article Content
Access, perceived quality and uptake of antenatal services in urban communities of Osun state, Southwest Nigeria
Abstract
Quality antenatal care (ANC) is one of the key interventions to improve intrapartum care uptakes and to reduce the menace of maternal deaths globally. Yet, ANC coverage has remained low in many developing countries like Nigeria. It becomes imperative to contextually understand factors associated with ANC uptake in Nigeria. The study assessed level of utilization, perceived quality, level of satisfaction and determinants of ANC utilization among women of reproductive age-group in Oshogbo, South-west Nigeria. Cross-sectional study design was employed and cluster sampling method was used to recruit 420 consenting respondents. Data were collected using pretested interviewer-administered, semi-structured questionnaire. Both descriptive and inferential statistics were done at p<0.05. The mean (±SD) age of the respondents was 30.84±6.0 years. Almost three-quarters (73.9%) of the respondents had at least 4 ANC visits. Main reasons for non-ANC usage were high cost of care, long waiting time at the clinic, long distance to the clinic and unsatisfactory service quality. Only 59.9% of respondents were satisfied with services received while 63.1% of them rated the service quality as excellent. Main determinants of ANC uptake were respondents’ age (AOR=2.35;95%CI=1.34-5.89), level of education (AOR=0.56;95% CI= 0.42-0.71), socio-economic status (AOR=5.22; 95%CI=2.02-6.65) and monthly family income (AOR=0.89; 95%CI=0.02-0.90). Although the rate of ANC use was high in the study setting, the proportion of women who were satisfied with service quality was sub-optimal. There is need for implementation of multi-pronged intervention to make ANC services more available, accessible, affordable and acceptable to the Nigerian women. (Afr J Reprod Health 2022; 26[12]: 78-89).
Les soins prénatals (CPN) de qualité sont l'une des interventions clés pour améliorer le recours aux soins intra-partum et réduire la menace de décès maternels dans le monde. Pourtant, la couverture des soins prénatals est restée faible dans de nombreux pays en développement comme le Nigeria. Il devient impératif de comprendre contextuellement les facteurs associés à l'utilisation des soins prénatals au Nigéria. L'étude a évalué le niveau d'utilisation, la qualité perçue, le niveau de satisfaction et les déterminants de l'utilisation des soins prénatals chez les femmes en âge de procréer à Oshogbo, dans le sud-ouest du Nigeria. Une conception d'étude transversale a été utilisée et une méthode d'échantillonnage en grappes a été utilisée pour recruter 420 répondants consentants. Les données ont été recueillies à l'aide d'un questionnaire prétesté et semi-structuré administré par un intervieweur. Les statistiques descriptives et inférentielles ont été réalisées à p<0,05. L'âge moyen (± ET) des répondants était de 30,84 ± 6,0 ans. Près des trois quarts (73,9%) des répondants ont eu au moins 4 consultations prénatales. Les principales raisons de la non-utilisation des soins prénatals étaient le coût élevé des soins, les longs temps d'attente à la clinique, la distance jusqu'à la clinique et la qualité de service insatisfaisante. Seulement 59,9% des répondants étaient satisfaits des services reçus tandis que 63,1% d'entre eux ont qualifié la qualité du service d'excellente. Les principaux déterminants du recours aux soins prénatals étaient l'âge des répondants (OR=2,35 ; IC à 95 % = 1,34-5,89), le niveau d'éducation (OR=0,56 ; IC à 95 % = 0,42-0,71), le statut socio-économique (OR=5,22 ; 95 %IC=2.02-6.65) et le revenu familial mensuel (AOR=0.89 ; 95%IC=0.02-0.90). Bien que le taux d'utilisation des soins prénatals soit élevé dans le cadre de l'étude, la proportion de femmes satisfaites de la qualité des services était sous-optimale. Il est nécessaire de mettre en oeuvre une intervention à plusieurs volets pour rendre les services de soins prénatals plus disponibles, accessibles, abordables et acceptables pour les femmes nigérianes. (Afr J Reprod Health 2022; 26[12]: 78-89).