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Contraceptive use, menstrual resumption, and experience of pregnancy and birth among girls and young women in an internally displaced persons camp in Northeastern Nigeria
Abstract
In Northeastern Nigeria 600,000 internally displaced girls and women need sexual and reproductive health and rights (SRHR) services. We examined the relationships between contraceptive use, menstrual resumption, and pregnancy and birth experiences among girls (ages 15-19) and young women (ages 20-24) in an IDP camp. Data are from a cross-sectional survey collected using three-stage cluster sampling; the analytic sample is 480. Data were analyzed in Stata 14 using logistic regression models. Sixty three percent of respondents had ever had sex and over half were currently sexually active. Current contraceptive use was 8% and 47% had ever been pregnant. Older respondents and those who had ever had sex were more likely to have heard of a contraceptive method and current use was higher for women with 5 or more births. These findings indicate a need for better contraceptive education for girls before sexual activity and promotion of contraception that accounts for fertility preferences in this setting. (Afr J Reprod Health 2022; 26[12s]: 138-145).
Dans le nord-est du Nigéria, 600 000 filles et femmes déplacées à l'intérieur du pays ont besoin de services de santé et de droits sexuels et reproductifs (SDSR). Nous avons examiné les relations entre l'utilisation de contraceptifs, la reprise menstruelle et les expériences de grossesse et d'accouchement chez les filles (âgées de 15 à 19 ans) et les jeunes femmes (âgées de 20 à 24 ans) dans un camp de personnes déplacées. Les données proviennent d'une enquête transversale collectée à l'aide d'un échantillonnage en grappes à trois degrés ; l'échantillon analytique est de 480. Les données ont été analysées dans Stata 14 à l'aide de modèles de régression logistique. Soixante-trois pour cent des répondants avaient déjà eu des relations sexuelles et plus de la moitié étaient actuellement sexuellement actifs. L'utilisation actuelle de contraceptifs était de 8% et 47% avaient déjà été enceintes. Les répondants plus âgés et ceux qui avaient déjà eu des rapports sexuels étaient plus susceptibles d'avoir entendu parler d'une méthode contraceptive et l'utilisation actuelle était plus élevée pour les femmes ayant 5 naissances ou plus. Ces résultats indiquent la nécessité d'une meilleure éducation à la contraception pour les filles avant l'activité sexuelle et la promotion de la contraception qui tient compte des préférences de fécondité dans ce contexte. (Afr J Reprod Health 2022; 26[12s]: 138-145).