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Healthcare workers’ knowledge and perceptions on the prescripts of the criminal law (sexual offences and related matters) Amendment Act 5 of 2015 in East London, South Africa
Abstract
In 2015, South Africa amended the Criminal Law (Sexual Offences and Related Matters) Amendment Act 5 of 2015 to address several disparities surrounding the issue of consensual sex among minors. The amendment Act and its prescripts were met with mixed reactions from the stakeholders, healthcare workers and community. This affected its implementation as some supported the amendment while others opposed it based on their perceptions of the prescripts. The study was conducted in clinics in East London to explore the perception of healthcare workers (HCWs) regarding the prescripts of this Act and their implications to adolescent sexual and reproductive health services. The qualitative research approach and a combination of descriptive and exploratory research design were used to conduct the study. Data were collected through key-informant interviews, in-depth interviews and focus group discussions and analysed using thematic method. There were positive and negative perceptions that influenced the HCWs’ attitudes and performance of their adolescent sexual and reproductive health duties towards minors. Those with positive perceptions regarded the Act as an enabler in the provision of adolescent sexual and reproductive health services that maintains adolescents’ privacy and confidentiality as minors do not need parental consent to access these services. Those that had negative perceptions viewed the Act as taking away parental responsibilities, overloading health workers with parental duties and encouraging minors to be sexually active. The study recommended increased awareness about the Act to all members of society
including minors, schools, parents and HCWs to ensure successful implementation of the Act. (Afr J Reprod Health 2022; 26[12s]: 98-109).
En 2015, l'Afrique du Sud a amendé la loi n° 5 de 2015 portant modification du droit pénal (délits sexuels et affaires connexes) pour remédier à plusieurs disparités entourant la question des relations sexuelles consensuelles chez les mineurs. La loi d'amendement et ses prescriptions ont suscité des réactions mitigées de la part des parties prenantes, des travailleurs de la santé et de la communauté. Cela a affecté sa mise en oeuvre car certains ont soutenu l'amendement tandis que d'autres s'y sont opposés en raison de leur perception des prescriptions. L'étude a été menée dans des cliniques de l'est de Londres pour explorer la perception des travailleurs de la santé (HCW) concernant les prescriptions de cette loi et leurs implications pour les services de santé sexuelle et reproductive des adolescents. L'approche de recherche qualitative et une combinaison de conception de recherche descriptive et exploratoire ont été utilisées pour mener l'étude. Les données ont été recueillies par le biais d'entretiens avec des informateurs clés, d'entretiens approfondis et de discussions de groupe et analysées à l'aide de la méthode thématique. Il y avait des perceptions positives et négatives qui ont influencé les attitudes des agents de santé et la performance de leurs devoirs de santé sexuelle et
reproductive des adolescents envers les mineurs. Ceux qui avaient des perceptions positives considéraient la loi comme un catalyseur dans la fourniture de services de santé sexuelle et reproductive aux adolescents qui préservent la vie privée et la confidentialité des adolescents, car les mineurs n'ont pas besoin du consentement parental pour accéder à ces services. Ceux qui avaient des perceptions négatives considéraient que la loi supprimait les responsabilités parentales, surchargeait les agents de santé de devoirs parentaux et encourageait les mineurs à être sexuellement actifs. L'étude a recommandé une sensibilisation accrue à la loi auprès de tous les membres de la société, y compris les mineurs, les écoles, les parents et les travailleurs de la santé, afin d'assurer une mise en oeuvre réussie de la loi. (Afr J Reprod Health 2022; 26[12s]: 98-109).