Inequalities in maternal health and pregnancy outcome among Nigerian women migrated to Italy

Abstract

Among migrant women, unfavourable health conditions and adverse obstetric events are observed more often than in native-born parturients. This observational retrospective study evaluated selected pregnancy outcomes in a Nigerian population giving birth at the University Hospital of Verona. Compared to national controls, being Nigerian was associated with preterm birth (aOR 1.6, 95% CI 1.1-2.2) and Cesarean section (aOR 2.2, 95% CI 1.5-2.7). No differences were found in rates of instrumental delivery and the immigrant group had half the risk of genital tears (aOR 0.6, 95% CI 1.1-2.2) with a higher likelihood of undamaged genitals (aOR 1.5, 95% CI 1.3-2.1). Perinatal indicators of neonatal distress were increased among Nigerians, namely a low Apgar score (aOR 2.6, 95% CI 1.4-4.9), NICU admission (aOR 1.7, 95% CI 1.1-2.8), and stillbirth (aOR 4.0, 95% CI 1.3-12.8). In conclusion, sub-Saharan African women of Nigerian origin appeared more vulnerable and exposed to several adverse pregnancy outcomes. These disparities call for the improvement of obstetric care in this immigrant group.

Parmis les femmes migrantes, des conditions de santé défavorables et des événements obstétricaux indésirables sont observés plus souvent que chez les parturientes natives. Cette étude rétrospective observationnelle a analysé certaines issues de la grossesse sélectionnées dans une population nigériane accouchant à l'Hôpital Universitaire de Vérone. Par rapport aux témoins nationaux, le fait d'être nigérian était associé à la prématurité (aOR 1.6, 95% CI 1.1-2.2) et à la césarienne (aOR 2.2, 95% CI 1.5-2.7). Aucune différence n'a été trouvée dans les taux d'accouchements instrumentaux et le groupe d'immigrants avait la moitié du risque de déchirures génitales (aOR 0.6, 95% CI 1.1-2.2) avec une probabilité plus élevée d'organes génitaux intacts (aOR 1.5, 95% CI 1.3-2.1). Les indicateurs périnatals de détresse néonatale ont été trouvés augmenté chez les nigérians, à savoir un faible score d'Apgar (aOR 2.6, 95% CI 1.4-4.9), l’admission en soins intensifs néonatals (aOR 1.7, 95% CI 1.1-2.8) et la mortinatalité (aOR 4.0, 95% CI 1.3-12.8). En conclusion, les femmes africaines subsahariennes d'origine nigériane semblaient plus vulnérables et exposées à plusieurs issues défavorables de la grossesse. Ces disparités appellent l'amélioration des soins obstétricaux dans ce groupe d'immigrés