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Evaluation de límpact de la reeducation sur látaxi cerebelleuse par les indices de barthel et de tinnetti a cotonou
Abstract
L’ataxie cérébelleuse est un trouble moteur complexe qui influence la planification et l’exécution des mouvements et qui en réduit la précision et la coordination.
Objectif Evaluer l’impact de la rééducation sur l’ataxie cérébelleuse au CNHU de Cotonou.
Méthode Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique portant sur 46 cas d’ataxie cérébelleuse ayant bénéficié d’un programme de rééducation.
Résultats L’ancienneté de la maladie a varié de 0 à 6 mois dans 63% des cas et a été supérieure à 36 mois dans 15,2% des cas. L’adiadococinésie, la dysmétrie, la maladresse à l’écriture, l’élargissement du polygone de sustentation, la marche pseudo ébrieuse et la dysarthrie ont été observés chez 93 à 100% des patients. La rééducation a permis d’obtenir une autonomie complète dans les activités de la vie journalière (AVJ) chez 43,5% des patients et une autonomie relative chez 50,0% selon l’indice de Barthel. A l’évaluation de l’équilibre et de la marche selon Tinetti, 89,1% des patients ont amélioré leur score dont 60,9% (19- 25) et 29,2% (26-28). Les patients qui ont commencé précocement la rééducation, sont ceux qui ont obtenu une autonomie complète dans les activités de la vie journalière. Les résultats des patients célibataires ont été meilleurs à ceux des mariés et des enfants avec une différence statistiquement significative (p= 0,045).
Conclusion La rééducation a donc eu un impact global bénéfique sur l’ataxie cérébelleuse et ce d’autant plus que les patients ont précocement commencé leur rééducation ou qu’ils étaient célibataires.
Objectif Evaluer l’impact de la rééducation sur l’ataxie cérébelleuse au CNHU de Cotonou.
Méthode Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique portant sur 46 cas d’ataxie cérébelleuse ayant bénéficié d’un programme de rééducation.
Résultats L’ancienneté de la maladie a varié de 0 à 6 mois dans 63% des cas et a été supérieure à 36 mois dans 15,2% des cas. L’adiadococinésie, la dysmétrie, la maladresse à l’écriture, l’élargissement du polygone de sustentation, la marche pseudo ébrieuse et la dysarthrie ont été observés chez 93 à 100% des patients. La rééducation a permis d’obtenir une autonomie complète dans les activités de la vie journalière (AVJ) chez 43,5% des patients et une autonomie relative chez 50,0% selon l’indice de Barthel. A l’évaluation de l’équilibre et de la marche selon Tinetti, 89,1% des patients ont amélioré leur score dont 60,9% (19- 25) et 29,2% (26-28). Les patients qui ont commencé précocement la rééducation, sont ceux qui ont obtenu une autonomie complète dans les activités de la vie journalière. Les résultats des patients célibataires ont été meilleurs à ceux des mariés et des enfants avec une différence statistiquement significative (p= 0,045).
Conclusion La rééducation a donc eu un impact global bénéfique sur l’ataxie cérébelleuse et ce d’autant plus que les patients ont précocement commencé leur rééducation ou qu’ils étaient célibataires.