Main Article Content
Aerobic vaginitis in women seen at the laboratory of the university hospital of Befelatanana, Antananarivo, Madagascar Vaginite aérobie chez la femme vue au laboratoire de l’hôpital universitaire de Befelatanana, Antananarivo, Madagascar
Abstract
Background: Vaginitis is common in women. The present study aims to identify the factors associated with aerobic vaginitis (AV) in women and evaluate the antibiotic resistance of bacteria responsible for this vaginitis.
Methodology: This was a retrospective cross-sectional study of 840 patients and analysis of the results of their cytobacteriological examinations of cervicovaginal samples from January 01, 2020 to December 31, 2022 at the Centre Hospitalier Universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHUJRB) laboratory, Antananarivo, Mada- gascar.
Results: Among the 840 patients, 35 had aerobic vaginitis, giving the prevalence of AV of 4.2%. Enterococcal vaginitis was the most common, representing 48.6% (n=17) cases of AV. Regarding associated factors, there was no significant difference in the prevalence of AV between women under age of 40 (4.4%, 29/653) and women over age of 40 years (3.2%, 6/187) (p=0.539); hospitalized (6.6%, 10/152) and non-hospitalized outpatients (3.6%, 25/688) (p=0.115); and pregnant (4.2%, 8/192) and non-pregnant women (4.2%, 27/648) (p=1.000). The antibiotic resistance varies from 0% (vancomycin) to 90.0% (penicillin G) for the Gram-positive bacteria and 0% (imipenem and amikacin) to 100% (cotrimoxazole, ciprofloxacin, cefixime) for Gram-negative bacteria (Pseudomonas spp)
Conclusion: Cytobacteriological examination of cervicovaginal specimens in cases of genital disorders is necessary to improve the management of patients with AV in Madagascar. Similarly, empirical treatment should be properly guided and self-medication avoided, in order to limit the emergence of multidrug-resistant bacteria.
Contexte: La vaginite est fréquente chez les femmes. La présente étude vise à identifier les facteurs associés à la vaginite aérobie (AV) chez la femme et à évaluer la résistance aux antibiotiques des bactéries responsables de cette vaginite.
Méthodologie: Il s'agit d'une étude transversale rétrospective portant sur 840 patientes et analyse des résultats de leurs examens cytobactériologiques de prélèvements cervico-vaginaux du 01 janvier 2020 au 31 décembre 2022 au laboratoire du Centre Hospitalier Universitaire Joseph Raseta Befelatanana (CHUJRB), Antananarivo, Madagascar.
Résultats: Parmi les 840 patientes, 35 avaient une vaginite aérobie, soit une prévalence d'AV de 4,2%. La vaginite à entérocoques était la plus courante, représentant 48,6% (n=17) des cas d'AV. Concernant les facteurs associés, il n’y avait pas de différence significative dans la prévalence de l’AV entre les femmes de moins de 40 ans (4,4%, 29/653) et les femmes de plus de 40 ans (3,2%, 6/187) (p=0,539); patients hospitalisés (6,6%, 10/152) et non hospitalisés (3,6%, 25/688) (p=0,115); et les femmes enceintes (4,2%, 8/192) et non enceintes (4,2%, 27/648) (p=1.000). La résistance aux antibiotiques varie de 0% (vancomycine) à 90,0% (pénicilline G) pour les bactéries à Gram positif et de 0% (imipénème et amikacine) à 100% (cotrimoxazole, ciprofloxacine, céfixime) pour les bactéries à Gram négatif (Pseudomonas spp).
Conclusion: L'examen cytobactériologique des prélèvements cervico-vaginaux en cas de troubles génitaux est nécessaire pour améliorer la prise en charge des patients atteints d'AV à Madagascar. De même, le traitement empirique doit être correctement guidé et l’automédication évitée, afin de limiter l’émergence de bactéries multirésistantes.