https://www.ajol.info/index.php/aga/issue/feedAgronomie Africaine2024-08-07T15:27:43+00:00Prof. KONE Daoudadaoudakone2013@gmail.comOpen Journal Systems<p><span lang="FR">En dotant l'Association Ivoirienne des Sciences Agronomiques, (AISA), leur Association, d'une Revue Scientifique dénommée "AGRONOMIE AFRICAINE" (Agron. Afr.) les chercheurs Ivoiriens engagés dans la recherché agronomique entendent apporter leur modeste contribution la diffusion de l'Information Scientifique et Technique à l'échelle internationale. Cette Revue pluridisciplinaire offer ainsi à tout chercheur dont les préoccupations professionnelles s'adressent à l'Afrique, l'occasion de publier en Francais ou en Anglais des articles originaux sur des résultats de recherches fondamentales ou appliquées, relatives à: - Agronomie générale - Phytogénétique et amélioration des plantes - Protection des végétaux - Science du sol - Technologie de transformation et de conservation des produits agricoles - Péche, aquaculture et environnement - Zootechnie - Agro-économie et sociologie rurale En outre, des numéros spéciaux peuvent être consacrés aux compte-rendus d'Assises Scientifiques diverses et quelques éléments publicitaires relatifs à l'agriculture peuvent être diffusés dans la Revue. Pour en garantir le caractère international et pluridisciplinaire, le Conseil Scientifique d'Agronomie Africaine se compose de personnalités scientifique d'origines et de préoccupation scientifiques diverses. </span></p> <p><span lang="FR">International journal published by The Ivorian Association for Agricultural Sciences (A.I.S.A) The creation of a scientific journal called "AGRONOMIE AFRICAINE" (Agron. Afr.) by the Ivorian Association for Agricultural scientists (AISA) is meant to bring the modest contribution of its members to the spreading of Scientific and Technical Information at an international level. This multidisciplinary journal gives the opportunity to any Africa-oriented Scientist, to publish in French or English, original works about fundamental and applied research relative to : - General Agronomy - Genetics and plant breeding,Plant protection - Storage and transformation Technologies of agricultural products - Animal Science - Fisheries, Aquaculture and Environment - Agricultural Economics and Rural Sociology Furthermore, proceedings from various scientific meetings may be published in special issues of the journal and few agriculture-related commercials may also be diffused To ensure the multidisciplinary and international bases, the Scientific Board is composed of scientists of various scientific backgrounds and nationalities.</span></p> <p>You can view the journal's website <a href="http://www.aisa.net" target="_blank" rel="noopener">here</a>.</p>https://www.ajol.info/index.php/aga/article/view/275872Evaluation de 36 accessions prometteuses de sorgho [<I>Sorghum bicolor (L.) Moench</I>] sous infestation artificielle de Striga hermonthica del. Benth en Côte d'Ivoire2024-08-07T15:08:31+00:00Ledjou E. Dedeetiennedede.ed88@gmail.comHugues A. N'daetiennedede.ed88@gmail.comSylvere R. Sieetiennedede.ed88@gmail.comLouise M. Akanvouetiennedede.ed88@gmail.com<p>Trente-six accessions de Sorghum bicolor (L.) Moench ont été évaluées sous infestation artificielle de Striga hermonthica à Ferkessédougou, en Côte d'Ivoire, en 2019 et 2020. Les essais ont été réalisées sur une parcelle de 0,3136 ha de superficie, suivant un dispositif en blocs aléatoires complets avec trois répétitions. Onze paramètres quantitatifs relatifs à la croissance du striga, et au rendement ont été mesurés. Les analyses de variance ont indiqué une forte diversité entre les accessions de sorgho infestées. La CHA et l'AFD ont révélé une structuration en trois groupes d'accessions de sorgho. Le groupe G1 (N = 5 accessions), moyennement tolérant a présenté un nombre de striga émergés élevé à la 10e SAS (27,403 ± 3,281 plants de striga/plante de sorgho) et un rendement grain intermédiaire (291,815 ± 31,586 kg/ha). Le groupe G2 (N = 7 accessions), potentiellement tolérant a exprimé un nombre de striga émergés moyen à la 10e SAS (14,948 ± 2,629 plants de striga/plante de sorgho) et un rendement grain plus élevé (445,917 ± 53,538 kg/ ha). Le groupe G3 (N = 24 accessions), potentiellement sensible a exprimé un nombre de striga émergés moyen à la 10e SAS (12,697 ± 1,396 plants de striga/plante de sorgho) et un rendement grain très faible (260,201 ± 25,731 kg/ha). Ces résultats constituent une base pour la sélection d'accessions de sorgho tolérantes à Striga hermonthica en Côte d'Ivoire. </p>2024-08-07T00:00:00+00:00Copyright (c) 2024 https://www.ajol.info/index.php/aga/article/view/275847Analyse du comportement de cultivars de bananiers (<i>Musa spp.</i>) face aux nematodes phytoparasites en conditions d'infestation naturelles en Cote d'Ivoire2024-08-07T12:43:38+00:00Gnenakan Yeoyeognenakan@gmail.comSeydou Tuoyeognenakan@gmail.comKouadio T. Allayeognenakan@gmail.comSorho Fatogomayeognenakan@gmail.comDaouda Koneyeognenakan@gmail.com<p>Les nématodes phytoparasites sont une menace permanente pour la production durable de la banane dans<br />les principales zones de production. Le recours aux variétés tolérantes sans aucune méthode de lutte contre<br />les nématodes contribue à l'accroissement des populations de ces parasites. L'objectif de cette étude était<br />de déterminer le comportement de cultivars locaux de bananiers les plus répandus dans les systèmes de<br />culture (Corne 1, Figue sucrée et Orishele) et des hybrides à haut rendement (FHIA 21 et PITA 3) en cours<br />de vulgarisation en Côte d'Ivoire face aux populations de nématodes phytoparasites. L'étude a été conduite<br />en monoculture (culture pure) durant deux essais ou cycles de culture dans un dispositif en split-plot, avec<br />cinq traitements et trois répétitions. Les populations de nématodes ont été évaluées à la floraison. Les<br />résultats ont montré que les cultivars locaux Corne 1 et Orishele ainsi que l'hybride FHIA 21 sont les plus<br />infestés par les nématodes Radopholus similis et Pratylenchus coffeae qui ont été prépondérants, quel que<br />soit le cycle de culture. Par contre, le cultivar local Figue sucrée et l'hybride PITA 3 ont été les moins infestés<br />dans les mêmes conditions. L'hybride PITA 3 et le cultivar local Figue sucrée pourraient donc être conseillés<br />aux producteurs des zones à forte densité de populations de nématodes.</p>2024-08-07T00:00:00+00:00Copyright (c) 2024 https://www.ajol.info/index.php/aga/article/view/275853Diversite de l'entomofaune associee a deux varietes de Gombo (<i>Abelmoschus esculentus L</i>) pendant la saison seche dans la ville de Korhogo (Nord, Cote D'ivoire)2024-08-07T13:18:54+00:00Marie C.G. Ableablecharlene2016@gmail.comMouhamadou Koneablecharlene2016@gmail.comSarah Konareablecharlene2016@gmail.comCoffi J.-M. Niamienablecharlene2016@gmail.comAkuelou N'g. B. Kouame ablecharlene2016@gmail.com<p>Le gombo est une culture visitée par les insectes appartenant à plusieurs groupes au rang desquels les nuisibles et les auxiliaires. En vue de contribuer à l'actualisation et à la maitrise de l'entomofaune du gombo, cette étude a porté sur les variétés Clemson et Hire afin de mettre en place des stratégies de lutte efficaces et durables. Les insectes ont été échantillonnés par la méthode de piégeage grâce aux pièges colorés et la capture manuelle. Au total, 493 individus appartenant à 21 espèces, 18 familles et six ordres ont été collectés. 19 espèces ont été collectées sur Hire contre 16 sur Clemson. La comparaison des moyennes de richesse et des abondances d'insecte n'a donné aucune différence significative entre les deux variétés. S'agissant des abondances, 250 individus ont été collectés sur Hire contre 243 sur Clemson. L'espèce Zonocerus variegatus se présente comme le ravageur le plus abondant en saison sèche avec une fréquence d'occurrence de 100 %. Il existe une similitude d'espèce (J = 0,66) entre les deux variétés de gombo. Ces résultats constituent une base de données actualisées de l'entomofaune du gombo à Korhogo pendant la saison sèche. </p>2024-08-07T00:00:00+00:00Copyright (c) 2024 https://www.ajol.info/index.php/aga/article/view/275856Evaluation des techniques de surgreffage dans la lutte contre les termites (<i<Isoptera : Termitidae</i>) dans les vergers d'anacardiers dans le Nord de la Cote d'Ivoire2024-08-07T13:35:13+00:00A. Coulibalycoulibalyadama1987@gmail.comYapo Y. O. Adikocoulibalyadama1987@gmail.comCrolaud S. Tra Bicoulibalyadama1987@gmail.comMagloire Y. Minhibocoulibalyadama1987@gmail.comJ-B Akadie Djahacoulibalyadama1987@gmail.comL. Fondiocoulibalyadama1987@gmail.com<p>La Côte d'Ivoire est le premier pays producteur et exportateur de noix brutes de cajou au monde avec plus d'un million de tonnes produites en 2022. Malheureusement les rendements à l'hectare demeurent faibles. C'est ainsi que le Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) a initié des études de réhabilitation des vergers par la technique de surgreffage. Cependant, après le surgreffage, les arbres sont sujets aux attaques des termites. L'objectif de ce travail a été de contribuer à la gestion des termites par la bonne technique de surgreffage dans les vergers d'anacardiers. De ce fait, les termites ont été collectés sur la litière et la partie aérienne des plantes. Ensuite, les dégâts des termites ont été observés suivant trois techniques de surgreffage appliquées dans les vergers d'anacardiers. Les résultats ont révélé que 70 % des espèces observés sont des champignonnistes, tandis que les termites fourrageurs ne représentent que 30 % de la population totale. Un faible taux (15 %) d'attaque a été observé au niveau des arbres surgreffés par la technique ivoirienne, ensuite viennent les techniques ; Tanzanienne avec 28 % et Brésilienne avec 28 % de Taux d'attaque. Pour une meilleure protection des vergers d'anacardiers surgreffés contre les attaques des termites, il serait judicieux d'opter pour la technique Ivoirienne. </p>2024-08-07T00:00:00+00:00Copyright (c) 2024 https://www.ajol.info/index.php/aga/article/view/275861Incidence et severite de l'anthracnose, de la rouille et du scab dans la collection d'agrumes de Lataha (Korhogo) en Cote d'Ivoire2024-08-07T14:11:54+00:00Dabe Dogadabedoga@gmail.comKonan Charles Kouakoudabedoga@gmail.comEdwige Foungnigue Yeodabedoga@gmail.comMohamed Cissedabedoga@gmail.comNoel Guede Zihiridabedoga@gmail.comAdolphe Zezedabedoga@gmail.com<p>Une collection d'agrumes installée à Lataha (Korhogo) pour le développement d'agrumiculture dans la Région nord et centre de la Côte d'Ivoire est vieillissante. Un plan de régénération et d'assainissement de cette collection s'impose. Ainsi, un état des lieux des principales maladies fongiques affectant ces agrumes a été fait. Parallèlement à l'inventaire, l'incidence et la sévérité de ces maladies ont été évaluées. Trois maladies fongiques majeures ont été observées : l'anthracnose, le scab et la rouille. L'indice de sévérité de ces maladies est inférieur à 1 %. La rouille a été notée sur la variété Reinking avec une incidence moyenne de 0,37 %. Trois variétés (Pineaple, Valencia et Tangelo Orlando) ont présenté les symptômes du scab avec des incidences respectives de 0,49 % ; 1,21 % et 3,84 %. L'anthracnose a été observée sur six variétés (Tangelo Orlando, Valencia, Pomelo Shambar, Reinking, Washington et Pineaple) avec une incidence variant de 0,11 à 1,41 %. Les variétés Volkameriana et Mandarinier Commun n'ont présenté aucun symptôme. Trois maladies fongiques ont été donc observées avec une incidence et un indice de sévérité faibles. En perspectives, une attention particulière doit être portée sur cette collection afin d'éradiquer ces maladies pour éviter leur émergence. </p>2024-08-07T00:00:00+00:00Copyright (c) 2024 https://www.ajol.info/index.php/aga/article/view/275862Caracterisation des contraintes et des ecarts de rendements des systemes de culture a base du riz (<i>Oryza sp</i>.) de plateau de la region semi-Montagneuse de l'ouest de la Cote d'Ivoire2024-08-07T14:24:31+00:00U.K. Konankonan.kouassi@usp.edu.ciE.K. Konankonan.kouassi@usp.edu.ciA. Ouattarakonan.kouassi@usp.edu.ciB. Konekonan.kouassi@usp.edu.ciM.L.F. Bahankonan.kouassi@usp.edu.ciA. Yao-Kouamekonan.kouassi@usp.edu.ci<p>L'écart de rendement est un problème majeur rencontré en riziculture dans la zone tropicale humide. La présente étude a été réalisée sur les sites rizicoles de la région de Man afin de caractériser les contraintes de la production du riz de plateau et de contribuer à une meilleure production de la riziculture en Côte d'Ivoire. Vingt-cinq rizières ont été sélectionnées au hasard pour des besoins d'enquête et de prospection. Les sols ont été décrits et ont fait l'objet d'analyse des fractions granulométriques et du pH. Les différents modes de gestion des sols avant et pendant l'étude, ont été déterminés ainsi que le rendement en grain de riz. Aucune différence significative n'a été observée entre les rendements selon le type de sol et le segment topographique, alors que le pH du sol a été déterminant pour l'obtention d'un meilleur rendement. La longue durée du cycle du riz et le mauvais remplissage des grains ont caractérisé les plus faibles rendements (< 1 t ha<sup>-1</sup>). La rationalisation des cultures associées et l'acidité des sols, ont été identifiées comme contraintes, pour l'amélioration de la production du riz de plateau dans la zone d'étude. </p>2024-08-07T00:00:00+00:00Copyright (c) 2024 https://www.ajol.info/index.php/aga/article/view/275863Potentiel de bioaccumulation de quelques metaux lourds par <i>Moringa oleifera L.</i>, plante sur sol de decharge dans la Ville de Lome et ses banlieues au Togo2024-08-07T14:32:32+00:00G. Yandibokob47@yahoo.frEssolakina M. Bokobanabokob47@yahoo.frG. Mawussi bokob47@yahoo.frK. Kobabokob47@yahoo.frK. Sandabokob47@yahoo.fr<p><em>Moringa oleifera</em> est une plante utile qui se cultive dans la plupart des pays d'Afrique sub-saharienne. Les pratiques culturales ne se conforment pas toujours aux exigences des bonnes pratiques agricoles du fait que ces plants sont exposés aux toxiques dans leur environnement. La présente étude vise à évaluer la teneur en métaux lourds dans les organes de <em>M. oleifera</em> rencontrés sur les décharges sauvages dans la ville de Lomé au Togo et ses banlieues. Ainsi, des échantillons de sols et d'organes de <em>M. oleifera</em> planté sur sol de décharge ont été collectés puis, les teneurs en métaux lourds ont été déterminées par spectroscopie d'absorption atomique. Parmi les organes de moringa, les organes aériens (feuille, tiges, écorces, gousse, graine) ont accumulé plus le cadmium que les autres organes à environ 4 à 18,6 fois la norme de l'OMS. De même que le cadmium, le plomb, le mercure, l'arsenic et le nickel ont été beaucoup plus accumulés dans les feuilles et les tiges environ 1,45 à 5,6 fois la norme de l'OMS. Au vu de ces résultats, l'usage alimentaire ou ethno médicinal de Moringa oleifera récolté sur les décharges peut être une source d'exposition des populations aux métaux lourds. </p>2024-08-07T00:00:00+00:00Copyright (c) 2024 https://www.ajol.info/index.php/aga/article/view/275865Revue bibliographique sur la pratique de la rizipisciculture en Cote d'Ivoire2024-08-07T14:39:02+00:00Atto Delphin Kouadiodelphinkouadio2@gmail.comDiane Sara-Elisabeth Francine N'da delphinkouadio2@gmail.comNoel Grogadelphinkouadio2@gmail.comAdou Kouassi Kouassidelphinkouadio2@gmail.com<p>La coculture riz-poisson est un système agroécologique innovant valorisant les bas-fonds. Elle constitue une alternative importante pour réduire l'insécurité alimentaire et la pauvreté en milieu rural. Cette étude visait à faire le point de la diffusion, des différentes contributions scientifiques et les techniques relatives à la rizipisciculture en Côte d'Ivoire. Pour ce faire, les données secondaires dans le domaine de la rizipisciculture ivoirienne disponibles sur l'internet entre 1990 et 2023 ont été consultées sur les moteurs de recherche spécialisés. Il ressort que la pratique de cette technique agroécologique date des années quatre-vingt. Depuis 2003, la rizipisciculture s'implante progressivement dans les paysages agricoles ivoiriens avec un taux de diffusion actuel estimé à environ 20%. La rizipisciculture par juxtaposition d'étangs piscicoles et de casiers rizicoles constitue la technique la plus pratiquée. Les sous-produits agricoles, Oreochromis niloticus, Heterotis niloticus et les variétés de riz WITA 9, WITA 12 et traditionnelle sont les plus utilisés par les rizipisciculteurs. Ce système agroécologique est pratiqué en zone rurale ivoirienne pour sa contribution à la sécurité alimentaire, la résilience aux effets des changements climatiques et la génération de revenus des paysans. Plusieurs structures nationales de recherche sont impliquées dans la promotion et le développement de la rizipisciculture ivoirienne. </p>2024-08-07T00:00:00+00:00Copyright (c) 2024 https://www.ajol.info/index.php/aga/article/view/275866Ecologie alimentaire de <i>Micralestes eburneensis</i> dans le Fleuve Cavally (Cote d'Ivoire) sous influence de l'exploitation miniere2024-08-07T14:44:29+00:00Richard Jean Olive Doffourdoffou@yahoo.frBakagnan Kamagaterdoffou@yahoo.frKoffi Charles Boussourdoffou@yahoo.frTieligounon Ali Sorordoffou@yahoo.frKotchi Yves Bonyrdoffou@yahoo.fr<p>Cette étude vise à évaluer l'impact de l'activité minière sur le régime alimentaire de <em>Micralestes eburneensis</em> capturé dans le fleuve Cavally (Côte d'Ivoire). Les campagnes d'échantillonnage ont lieu entre avril 2015 et mai 2017 à l'aide de filets maillants. Après l'échantillonnage chaque spécimen a été mesuré et disséqué. L'estomac a été prélevé et conservé dans un pilulier contenant de l'alcool. La longueur de l'intestin a également été déterminée au millimètre près. L'analyse qualitative de l'ensemble des contenus stomacaux a permis d'identifier 33 catégories alimentaires appartenant à 6 groupes items proies. Le profil général du régime alimentaire a révélé que M. eburneensis se nourrit majoritairement d'Insectes. Les Arachnidae et les Haplotaxida sont rarement apparues dans leurs estomacs. Au niveau des macrophytes, les débris végétaux ont une fréquence de 16,17 %. Les valeurs de l'indice d'aliment principal montrent que les Insectes représentent les proies préférentielles et les autres proies sont accessoires. Le profil qualitatif du régime alimentaire de M. eburneensis a montré une similarité de la variation spatiotemporelle. Cette espèce a un spectre alimentaire très large, qui lui confère un régime insectivore. </p>2024-08-07T00:00:00+00:00Copyright (c) 2024 https://www.ajol.info/index.php/aga/article/view/275869Caracterisation morpho-quantitative des cultivars locaux de manioc (<i<Manihot esculenta CranTZ</i>) collectes dans la province de la Tshopo (RD. Congo)2024-08-07T14:52:20+00:00Faustin Bolambabolambafaustin@gmail.comJean-Pierre Mukandama bolambafaustin@gmail.comLouis Looli bolambafaustin@gmail.comDowiya Benjamin Nzawele bolambafaustin@gmail.com<p>L'objectif était de caractériser morpho-quantitativement les cultivars locaux de manioc, collectés dans l'hinterland de Kisangani. Une collecte était faite dans les champs des agriculteurs en prélevant 15 m des boutures par cultivar trouvé. Un champ expérimental était installé au campus de Kisangani suivant un dispositif en bloc complet randomisé qui avait 20 cultivars et 3 répétitions. Un descripteur morphologique quantitatif (10) appuyé par l'Analyse en Composante Principale (ACP), la Classification Hiérarchique Ascendante (CHA) et l'Analyse Factorielle Discriminante (AFD) ont été effectuées pour décrire les cultivars collectés. L'ACP a révélé 2 axes principaux de variabilité des valeurs propres supérieurs à 1. La CHA a dégagé quatre groupes de diversité morphologique. Le groupe 1 était caractérisé par des cultivars intermédiaire en hauteur de plantes (450,67 ± 290,28 cm), une hauteur de première ramification élevée (351,33 ± 65,73 cm) et un grand angle de ramification des branches (75 ± 5°). Le groupe 2 était caractérisé par des cultivars de valeurs intermédiaires pour la plupart des variables. Le groupe 3 était constitué des cultivars de grandes feuilles (6,37 ± 0,23) des plants hauts (597,67 ± 152,17), mais peu de racines tubéreuses commercialisables et de faible poids. Le groupe 4, qui représente la majorité (45 %) était constitué de cultivars ayant un poids de racine tubéreuse élevé (19,59 ± 5,58), le nombre de racine tubéreuse par plant (33,89 ± 11,93) et commerciales. </p>2024-08-07T00:00:00+00:00Copyright (c) 2024 https://www.ajol.info/index.php/aga/article/view/275870Herbicides employes en riziculture de bas-fond au sudouest de la Cote d'Ivoire : Cas des departement de Gagnoa, Soubre et Sassandra2024-08-07T14:58:11+00:00Souleymane Diomandekmorylatif@gmail.comMory Latif Konatekmorylatif@gmail.comNakpalo Silue kmorylatif@gmail.comTchumou Messoukmorylatif@gmail.com<p>Les herbicides constituent une composante essentielle des techniques de production agricole pour le contrôle des mauvaises herbes. Par contre, certains présentent un véritable problème de santé pour les populations. Cette étude vise à inventorier les herbicides utilisés dans les bas-fonds rizicoles dans le Sud-Ouest de la Côte d'Ivoire. Le travail a été mené à travers une enquête semi-structurée. Au total, 42 exploitants ont été enquêtés dans trois Départements. À l'issu des entretiens, il est apparu que le genre masculin s'investit à 92,85 % dans la culture du riz de bas-fond. Cette activité est principalement exercée par une population vieillissante de plus 50 ans représentant 50% des riziculteurs interrogés. De plus, les riziculteurs ayant un niveau d'instruction primaire représentent 54,76 % des enquêtés. Parmi ceux-ci, 60 % ont une expérience en utilisation des herbicides. Sur trois variétés de riz, la variété Wita-12 ou 4 est la plus cultivée avec 71,42 %. Dans l'ensemble, seize (16) herbicides utilisés ont été identifiés. Les matières actives de ces herbicides étaient le Glyphosate, le Paraquat, et le Bispyribac-sodium. Ces résultats montrent que les matières actives des herbicides utilisés par les riziculteurs présentent des risques pour la santé humaine. </p>2024-08-07T00:00:00+00:00Copyright (c) 2024