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Assessing the impact of agronomic, geographical and climatic variables on the spread of cassava anthracnose disease in Cote d’Ivoire
Abstract
The aim of this study was to assess the impact of a set of variables (agronomic, geographic and climatic) on the spread of the cassava anthracnose disease at a national scale in Côte d’Ivoire. Survey conducted between 2014 and 2017 allowed determining the incidence and the severity of this disease in cassava farms using an infection scoring scale. Farms’ infection was found increasing from clean farms (1 %) to infected grass ones (4 %). Furthermore, high infestation rates and differences were observed in monoculture (10 %) and intercropping (21 %). The magnitude and severity of anthracnose disease was found higher within farms with planting densities of more than 10,000 cassava plants / hectare. Farms situated between parallels of the fifth and ninth degree at latitude North are severely infested.
Key words : Cassava, Anthracnose, Agronomic Practices, Climatic Parameters, Côte d’Ivoire.
L’objectif de cette étude, était d’évaluer l’impact de certains facteurs agronomiques, géographiques et climatiques sur le développement de l’anthracnose du manioc et la distribution des zones d’infestation en Côte d’Ivoire. Des prospections menées entre 2014 et 2017 ont permis de déterminer l’incidence et la sévérité de l’anthracnose dans des parcelles de manioc. Il en ressort que les infestations des parcelles ont augmenté de 1 à 4 % en passant des parcelles Propres aux parcelles Enherbées. Les proportions des parcelles infectées ont augmenté de 10 à 21 % respectivement pour les parcelles en culture pure et les parcelles en association culturale. Les densités de plantation supérieures à 10 000 pieds/hectare ont exacerbé l’ampleur et la gravité de l’anthracnose du manioc. Les parcelles, situées entre les parallèles du cinquième et du neuvième degré de latitude nord, sont sévèrement infestées. Les températures et humidités relatives élevées qui ont prévalues, dans les différentes localités, ont amplifié la pression parasitaire. Les pluviométries élevées ont moins favorisé la propagation et l’intensification des infections.
Mots clés : manioc, anthracnose, pratiques agronomiques, paramètres climatiques, Côte d’Ivoire.