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Relation entre densité stomatique et réaction à la maladie des raies noires chez différents génotypes de bananiers et de bananiers plantain
Abstract
L\'étude a été conduite à Azaguié-Schlaterer (5° 36\' 03\'\' N ; 4° 01\' 50\'\' W), une importante zone de production de bananes en Côte d\'Ivoire. Les caractéristiques épidémiologiques de la maladie des raies noires [plus jeune feuille avec tirets (PJFT), plus jeune feuille nécrosée (PJFN), indice d\'infection à 6 mois (II-6), indice d\'infection à la floraison (II-F) et temps de développement de la maladie (TDM)] ont été comparées aux densités stomatiques chez Calcutta 4, (bananier sauvage diploïde), 4 cultivars triploïdes (Grande naine, Poyo : un sous groupe des cavendish, Corne 4 et Orishele ; du sous groupe des plantains à faux corne et 5 hybrides tétraploïdes (CRBP 39, PITA 14, FHIA 21, FHIA 23 et FHIA 25). La feuille de rang 1 (ayant achevé son déroulement après le cigare) a été subdivisée en 3 zones : proximale, médiane et distale par rapport au pétiole. Les stomates ont été dénombrées sur les 2 faces du limbe des fragments issus des 3 zones,
après éclaircissement au lactophénol. La densité de stomates a varié avec la face du limbe et le type de cultivar. La face inférieure a eu en moyenne 4 (chez les types de dessert) à 7 (chez les types plantains) fois plus riche en stomates que la face supérieure. La régression linéaire a montré que la densité stomatique de la région médiane explique à 72 % l\'indice d\'infection de la cercosporiose à 6 mois. Des travaux complémentaires sont indispensables pour déterminer avec précision la relation entre le nombre de stomates par unité de surface de limbe et la réaction à la cercosporiose noire chez les bananiers.
The study was conducted at Azaguié-Schlaterer (5° 36\' 03\'\' N ; 4° 01\' 50\'\' W), one of the most important bananas production areas in Côte d\'Ivoire. Epidemiological descriptors of black leaf streak disease [Youngest Leaf Spotted (YLS ; PJFT), Youngest Leaf Necrosed (YLN ; PJFN), Infection Index at 6 months (II-6), Infection Index at Flowering (II-F) and Disease Development Time (DDT ; TDM)] were compared to stomatic density in Calcutta 4, a diploid wild banana, 4 triploid clonas (Grande naine, Poyo (Cavendish sub group), Corne 4 and Orishele (false horn plantain sub group)) and 5 tetraploid hybrids (CRBP 39, PITA 14, FHIA 21, FHIA 23 and
FHIA 25). Stomata were counted on the 2 faces of the limb of the completely unfurled leaf after the cigar at 3 different levels (proximal, median and distal) after discoloration with lactophenol. The number of stomata of the leaf varied with surface and the type of cultivars. The lower surface had 4 (in bananas) to 7 times richer in stomata than the upper surface (in plantain). Linear regression indicated that the stomatic density of this region explained 72 % of the severity of Mycosphaerella leaf spot at 6 months after planting. Further
investigations are necessary to establish with more details the relationship between stomatic density and sensitivity to black Sigatoka.
Keywords: Bananiers, cercosporiose noire, résistance, stomates, Côte d\'Ivoire.
Agronomie Africaine Vol. 20 (1) 2008: pp. 37-47