In vitro Proliferation Ability of Axillary Buds in Musa spp

Abstract

Tissue culture method has always considered the apical bud as the initial explant for micropropagation of plantain until recently where it was shown with the variety Big Ebanga that axillary buds could equally serve as initial explant. As axillary buds have shown mass propagation abilities in Big Ebanga, this explant is tested in other banana varieties to confirm performances already observed. Axillary buds and shoot tips excised
from : Pisang Mas (AA), Grande Naine (AAA), Batard and French Clair (AAB), CRBP 39 (AAAB) and Pelipita (ABB) varieties were used as explants. The proliferation rate of Axillary and apical buds and other growth
parameters were measured. Results showed that no significant differences were observed between the two types of buds after four to five sub cultures in all the varieties except for CRBP 39 where the axillary bud exhibits
a higher proliferation rate. Concerning the frequency of leaf emission, the diameter and the height of the pseudostems, no significant differences were obtained between plants derived from the two types of buds during the weaning and hardening phases. In conclusion, axillary buds proliferated for all varieties tested regardless of the genomic group. Plantlets obtained from the two types of buds showed similar performance
during the weaning and hardening phases. The axillary bud can thus be used as initial explant for micro propagation in Musa sp.

Key words : Musa sp., micropropagation, axillary buds, shoot tips, genomic group.

Le bourgeon terminal a été longtemps considéré comme explant initial de micropropagation chez le bananier. Récemment, il a été montré chez le cultivar Big Ebanga que le bourgeon axillaire pouvait aussi servir d’explant primaire. Ce résultat peut-il être transposé à d’autres variétés ? Les bourgeons apicaux et axillaires des variétés : Pisang Mas et Grande Naine (AAA), Batard et French Clair (AAB), CRBP 39 (AAAB) et Pélipita (ABB) ont été utilisés comme explants. Le taux de prolifération, et certains paramètres quantitatifs ont été mesurés. Les résultats obtenus montrent qu’il n’y a pas de différences significatives entre les deux types de bourgeon après 4 à 5 subcultures chez la plupart des cultivars sauf chez l’hybride CRBP 39 qui présente un taux de prolifération supérieur à celui obtenu chez le bourgeon terminal. Quant aux autres paramètres de croissance : émission de feuilles, diamètre et hauteur des pseudo-tiges, des différences significatives ne sont pas observées entre les plants issus des deux types d’explants (bt, ba) pendant les phases de sevrage et d’élevage. Il y a une prolifération du bourgeon axillaire chez toutes les variétés étudiées et appartenant à différents groupes génomiques du bananier. Les plantules issues des deux types de bourgeons croissent de manière identique pendant les phases de sevrage et d’élevage. Le bourgeon axillaire peut donc être utilisé comme explant primaire de micropropagation chez Musa sp.

Mots clés : Musa sp, micropropagation, bourgeons axillaires, bourgeons terminaux, groupe génomique.

Article in English.