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Pratiques urbaines et imbroglio spatial : Brazzaville de la fin de la période coloniale au début du XIXe siècle
Abstract
Née de la volonté coloniale à la fin du XIXe siècle, Brazzaville présente l’image d’une ville artificielle. Son hyper croissance spatiale, qui n’est nullement le résultat d’une quête populaire à optimiser ou à satisfaire le besoin d’habitation, renforce sa fragmentation. Ville macrocéphale, Brazzaville intègre dans son tissu urbain une gamme d’activités (jeux des propriétaires fonciers, petit commerce, petite agriculture, parkings, lavages auto, maraîchages, marquages, campagnes d’évangélisation, kiosques de téléphonie mobile, etc.) qui prennent d’assaut l’espace public. Il s’affiche à l’intérieur de ces pratiques une dynamique conflictuelle entre différents acteurs en présence, une course effrénée à l’espace public. Ce qui entraîne l’aliénation de celui-ci. Cette aliénation induit une confusion dans l’administration de l’espace public. Au regard des différents enjeux et aux défis auxquels les pouvoirs publics sont confrontés, en matière d’espace public urbain de Brazzaville, des scénarios sont envisageables dans la longue durée.