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Contribution of Women in Influencing Legislation and Policy Formulation and Implementation in Uganda (1995-2005)
Abstract
This paper on impact assessment of the contribution of women in influencing legislation and policy formulation and implementation in Uganda 1995-2005 is premised on the assumption that there is still much
more to be done, though women have made some contributions towards
the advancement of gender equality and empowerment. This is because
the institution of patriarchy is still strong, and sufficient gender mainstreaming in the determination of policy choices and legislations
and how these affect the quality of life for both women and men, particularly in the areas of family, health and education, is still lacking.
The paper argues that although the government has been implementing a gender sensitive and responsive constitution, and despite the fact that the number of women participating in politics and governance has been steadily increasing, their participation has not had the desired impact on legislations and policies to make them gender sensitive and responsive to women’s rights, interests and needs. The sectors of health, education and family are selected for the analysis because these are where women are affected most. It is presumed that having gender sensitive, responsive and implemented policies, and non-discriminatory laws, in these sectors would go a long way in neutralising patriarchy and promoting gender equality and women’s empowerment. The paper proposes policy recommendations on how to scale up women’s participation, contribution and impact on policies and legislations to the advancement of gender equality and empowerment of women in the entire society.
Résumé
Cette étude sur l’évaluation de l’impact de l’influence des femmes dans
l’élaboration et la mise en oeuvre des lois et politiques en Ouganda entre
1995 et 2005 se fonde sur l’hypothèse selon laquelle il reste encore beaucoup à faire, même si les femmes ont fait progresser la lutte pour l’égalité des sexes et l’appropriation des sphères économiques, sociales et politiques par les femmes,. Cette situation s’explique par le fait que le patriarcat reste encore une institution forte, et que l’intégration du genre
dans la détermination des choix politiques et des lois, et la manière dont ces derniers influencent la qualité de vie des femmes et des hommes est
encore loin d’être satisfaisante. Certes, le gouvernement applique une constitution sensible et réactive aux questions liées au genre et le nombre des femmes participant au jeu politique et à la gouvernance s’est régulièrement accru. Cependant, cette étude estime que leur participation n’a pas provoqué l’effet escompté sur les lois et les politiques au point de les rendre sensibles aux questions liées au genre et réactives aux droits, aux intérêts et aux besoins des femmes. L’étude recommande donc des politiques permettant le renforcement de la participation et de la contribution des femmes ainsi que de leur l’influence sur les politiques et les lois oeuvrant à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes dans l’ensemble de la société.