Main Article Content
Is there one science, Western science?
Abstract
All humans by nature desire to know and humans are distinguished from the rest of creation by the miracle of knowledge. If all cultures have developed their own forms of knowledge, the spectacular success of a certain form of knowledge, science, notably in the west, has frequently led to its being exclusively attributed to the west. Yet science remains only one of many forms of knowledge and the west only one of its producers. The success of the west has tended to marginalize other forms of knowledge and other contributions to knowledge and, thus to impoverish an otherwise potentially rich and complex world knowledge landscape. It has tended to inhibit or even prevent the development of a really universal, human-knowledge project. Its very success, due essentially to its sustained application to technology, has enabled the development of a false superiority over other forms of knowledge and a real power hegemony of the west over other peoples. The future of lasting peaceful co-existence in the world may depend, in part, on the emancipation of other knowledge modes and forms.
Résumé
De par leur nature, tous les êtres humains éprouvent le désir de savoir, et les humains se distinguent des autres êtres de la Création par le miracle de la connaissance. Bien que toutes les cultures aient développé leurs propres formes de connaissance, le succès spectaculaire, notamment en Europe, d'une forme particulière de la connaissance, la science, a fait que cette dernière a été exclusivement attribuée à l'Occident. Pourtant, la science ne représente qu'une des nombreuses formes de la connaissance et l'Occident n'est qu'un producteur de celle-ci, parmi tant d'autres. Le succès de l'Occident a contribué à marginaliser les autres formes de connaissance et autres contributions à la connaissance, et ainsi, a fini par appauvrir le paysage international de la connaissance, qui autrement, aurait pu être extrêmement riche et diversifié. Ce succès de l'Occident a fini par inhiber, voire empêcher le développement d'un projet universel de connaissance humaine. Ce succès, dû essentiellement à l'application continue de la science à la technologie, a contribué à l'instauration d'une pseudo-supériorité de celle-ci sur les autres formes de connaissance, ainsi qu'à l'établissement d'une réelle hégémonie de l'Occident sur les autres peuples. La pérennité d'une co-existence pacifique internationale dépendra, en partie de l'émancipation des autres formes de la connaissance.
Africa Development Vol. XXX(3) 2005: 20–34
Résumé
De par leur nature, tous les êtres humains éprouvent le désir de savoir, et les humains se distinguent des autres êtres de la Création par le miracle de la connaissance. Bien que toutes les cultures aient développé leurs propres formes de connaissance, le succès spectaculaire, notamment en Europe, d'une forme particulière de la connaissance, la science, a fait que cette dernière a été exclusivement attribuée à l'Occident. Pourtant, la science ne représente qu'une des nombreuses formes de la connaissance et l'Occident n'est qu'un producteur de celle-ci, parmi tant d'autres. Le succès de l'Occident a contribué à marginaliser les autres formes de connaissance et autres contributions à la connaissance, et ainsi, a fini par appauvrir le paysage international de la connaissance, qui autrement, aurait pu être extrêmement riche et diversifié. Ce succès de l'Occident a fini par inhiber, voire empêcher le développement d'un projet universel de connaissance humaine. Ce succès, dû essentiellement à l'application continue de la science à la technologie, a contribué à l'instauration d'une pseudo-supériorité de celle-ci sur les autres formes de connaissance, ainsi qu'à l'établissement d'une réelle hégémonie de l'Occident sur les autres peuples. La pérennité d'une co-existence pacifique internationale dépendra, en partie de l'émancipation des autres formes de la connaissance.
Africa Development Vol. XXX(3) 2005: 20–34