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Politics of Natural Resource Management and Accountable Systems in the Delivery of Water Services in Uganda
Abstract
The political behaviour of public institutions exhibited in the management of critical natural resources influences the nature of service delivery. In particular, the character of such public organizations as regulators of natural resources, like water, impacts not only on what such management bodies do and their functionality, but also on the way they respond to public accountable systems. The latter systems refer to those formal and informal public frameworks that emphasize the need to ensure that water services are delivered effectively, efficiently, satisfactorily and in a sustainable manner. It is mostly the shortfalls in such accountable systems, as is the case in most developing countries’ cities, that prompts analysis of the role of politics in the relevant public organizations. Thus, this article is intended to explore pertinent issues particularly relevant to the interests, rational choices and calculations in the regulation of natural resource management and the modes in which they impact on accountable systems in Uganda. Using a descriptive and correlational research design, data were collected using questionnaires administered to 1,086 respondents from key stakeholders in Kampala Capital City Authority (KCCA). The findings indicate that political considerations by water managers mostly led to utility maximization of selfinterest rather than serving public interest in terms of decisions which were characterized by minimal participation of lower-level employees and water consumers. The level of adherence to accountable systems was low, suggesting that managers in water provision services were working hard to satisfy their political masters rather than the clients they served. The political considerations that underlined the practices in water resource management significantly watered down the promotion of accountable systems, but also affected the efficiency of the National Water and Sewage Corporation (NWSC). The article concludes that politics in organizations promotes skewed management practices that ultimately undermine accountable systems in the provision of critical resources such as water at the expense of consumers and citizens. Public reforms that enhance the independence of public institutions charged with the provision of vital development resources, which also enhance accountable systems in the public interest, are the most appropriate policy response to this challenge.
Key Words: Politics, natural resource management, accountable systems, water delivery services, Uganda.
Le comportement politique manifesté par les institutions publiques dans la gestion des ressources naturelles essentielles a un impact sur la nature de la prestation des services. En particulier, le caractère de ces organismes publics, en tant que régulateurs des ressources naturelles, comme l'eau, a un impact non seulement sur les activités et la fonctionnalité des organes de gestion, mais aussi sur la façon dont ils répondent aux systèmes publics de reddition de comptes. Ces systèmes se réfèrent aux cadres publics formels et informels qui mettent l'accent sur la nécessité de veiller à ce que les services d'approvisionnement en eau soient fournis de manière efficace, efficiente, satisfaisante et durable. Ce sont surtout les insuffisances de ces systèmes de reddition de comptes, comme c'est le cas dans la plupart des villes des pays en voie de développement, qui incitent à analyser le rôle de la politique dans les organisations publiques concernées. Le présent article vise donc à étudier les questions pertinentes particulièrement liées aux intérêts, aux choix rationnels et aux calculs dans la réglementation de la gestion des ressources naturelles et le degré auquel ils influent sur les systèmes de reddition de comptes en Ouganda. Sur la base d’un plan de recherche descriptif et corrélationnel, les données ont été recueillies à l'aide de questionnaires administrés à 1 086 répondants parmi les principales parties prenantes de la « Kampala Capital City Authority » (KCCA, Autorité de la ville capitale de Kampala). Les résultats indiquent que les considérations politiques des responsables de la gestion de l'eau ont surtout conduit à la priorisation de l'intérêt personnel au détriment de l'intérêt public dans la prise de décisions caractérisée par une représentation minimale des employés de niveau inférieur et des consommateurs d'eau. Le niveau d'adhésion aux systèmes de reddition de comptes était faible, ce qui laisse supposer que les responsables des services d'approvisionnement en eau travaillaient essentiellement pour satisfaire leurs maîtres politiques plutôt que les clients qu'ils desservaient. Les considérations politiques qui sous-tendent les pratiques en matière de gestion des ressources en eau ont considérablement atténué la promotion de systèmes de reddition de comptes, mais ont également affecté l'efficacité de la « National Water and Sewage Corporation » (NWSC, Société nationale d'approvisionnement en eau et d'assainissement). En conclusion, nous soutenons que la politique dans les organisations favorise des pratiques de gestion biaisées qui, en fin de compte, entament les systèmes de reddition de comptes dans la fourniture de ressources essentielles telles que l'eau, aux dépens des consommateurs et des citoyens. Des réformes publiques visant à renforcer l'indépendance des institutions publiques chargées de fournir des ressources vitales pour le développement, ainsi que les systèmes d’obligation redditionnelle dans l'intérêt public, constituent la réponse politique la plus appropriée à ce défi.
Mots clés : Politique, gestion des ressources naturelles, systèmes d’obligation redditionnelle, services d’approvisionnement en eau, Ouganda.