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Electoral Politics in Zimbabwe: Authoritarianism Versus the People
Abstract
The majority of Zimbabweans are now accustomed to electoral fraud as practised by the ruling Zimbabwe African National Union-Patriotic Front (ZANU-PF) led by President Mugabe. Elections are generally not conducted in a manner that can be deemed to be free, fair and transparent. The major electoral malpractices include lack of transparency in the electoral procedures, lack of information on electoral regulations among both the electorate and the contestants, numerous amendments to the laws, most of which are aimed at disenfranchising sections of the electorate who are suspected of supporting opposition political parties, and fraudulent tallying of the votes at counting. Political violence also plays a major role in Zimbabwe’s electoral politics. The chief perpetrators of political violence are by far elements within the ruling ZANU-PF party. Human rights groups in Zimbabwe report that the majority of the victims of political violence during election times are members of opposition political parties. Apart from control of the state media for partisan political purposes, the whole electoral machinery is also effectively controlled by President Mugabe himself through direct appointments to them. Even the law-enforcement agencies are loyal to the President and the party. These have created a grossly uneven political playing field, pose a sever security dilemma for political dissenters, and render elections a farcical exercise in democracy.
La majorité des Zimbabwéens est à présent habituée aux fraudes électorales pratiquées par le parti au pouvoir, l’Union Nationale Africaine du Zimbabwe – Front Patriotique (Zimbabwe African National Union – Patriotic Front -ZANUPF) dirigé par le Président Mugabe. Les élections ne sont généralement pas menées de façon libre, juste et transparente. Les principales pratiques électorales frauduleuses incluent le manque de transparence au niveau des procédures électorales, le manque d’informations relatives aux régulations électorales aussi bien pour l’électorat que les adversaires politiques, une quantité innombrable d’amendements à la législation dont la plupart consistent à priver du droit de vote des parties entières de l’électorat, suspectées de soutenir les partis politiques de l’opposition ;enfin, ces pratiques incluent également un décompte irrégulier des bulletins de vote. La violence politique joue également un rôle crucial dans la politique électorale au Zimbabwe. Les principaux acteurs de cette violence sont pour la plupart des éléments internes au ZANU-PF. Certains groupes de défense des droits de l’homme affirment que la majorité des victimes de la violence politique perpétrée durant les élections, sont des membres de partis politiques de l’opposition. Outre le contrôle des médias étatiques pour des raisons de politique partisane, l’ensemble de la machinerie électorale est également effectivement sous la mainmise du Président Mugabe lui-même, qui agit à travers un système de désignations directes. Même les organes chargés d’appliquer la législation obéissent au Président et au parti. Ceux-ci ont contribué à la formation d’un terrain politique extrêmement inégal, et posent un sérieux dilemme sécuritaire aux dissidents politiques, tout en transformant les élections en une grotesque caricature de la démocratie.