Main Article Content
Compromised Co-management, Compromised Outcomes: Experiences from a Zimbabwean Forest
Abstract
Zimbabwe embarked on decentralisation of forestry resources after the ‘success’ of devolved management of wildlife through the Communal Areas Management Programme for Indigenous Resources (CAMPFIRE). This paper examines the outcomes of the introduction of co-management in the Mafungautsi Forest in Zimbabwe. Decentralisation reforms of 1984 introduced new institutional arrangements, which resulted in a shift in the power loci and relationships. However, co-management in the Mafungautsi has not devolved meaningful powers to these new institutions, making them more accountable to the forestry department than they are towards their constituencies. In the Mafungautsi, this has had the result of outcomes counter to those for which the programme was implemented. The results from the Mafungautsi case study in Zimbabwe demonstrate that a decentralisation reform that establishes institutions that are upwardly accountable to the centre will more likely result in negative social, economic, and environmental outcomes.
Le Zimbabwe s’est embarqué dans un processus de décentralisation de la gestion de ses forêts après le succès de l’expérience de dévolution des responsabilités de gestion de la faune aux communautés locales à travers le programme CAMPFIRE. Cet article s’intéresse aux résultats de la co-gestion de la forêt de Mafungautsi, au Zimbabwe. La décentralisation à travers la co-gestion a introduit de nouveaux arrangements institutionnels ici, traduits par un déplacement des pouvoirs et des relations interacteurs. Mais à bien observer, la co-gestion en question n’a pas transféré des pouvoirs significatifs aux nouvelles institutions locales (les comités de gestion). Ceux-ci sont donc devenus plus ‘redevables’ vis-à-vis de l’administration forestière que des communautés locales, dont lesdits comités sont censés pourtant défendre les intérêts. Dans la zone de Mafungautsi, ceci a débouché sur des résultats sociaux, économiques et environnementaux négatifs. Après avoir réalisé que la co-gestion et la décentralisation ne répondaient pas à leurs aspirations et à leurs besoins, les communautés locales ont mis en place des mécanismes de résistance pour contrer les pouvoirs de l’administration forestière. Ces mécanismes englobent des feux de brousse, des incendies ‘criminels’, et le braconnage. Les résultats de Mafungautsi montrent que la décentralisation crée des institutions locales qui rendent davantage compte au gouvernement central, elle enregistre à l’inverse de médiocres résultats au niveau local.