Main Article Content

An appraisal of irrigated temperate and tropical millet varieties in the semiarid region of Senegal


Tanou Ba
C. F. Yamoah
Saliou Diangar

Abstract

Pearl millet (Pennisetum glaucum (L). R. Br.) constitutes a major food crop in the semiarid region of West Africa but yields are extremely low in subsistence cropping systems because of inappropriate management and scarcity of water. This study was designed to see if pearl millet could become a component of crop rotation in an irrigated scheme, and additionally, at a particular season (hot dry season - February to May when evapotranspiration levels are too high for other crops) when water supplies are low. The effects of fertilisation, plant density and land preparation on yields of improved varieties were tested under irrigation. Land preparation did not affect mean yields of the two very early dwarf millet genotypes, hybrid 68 A x MLS from Nebraska (4025 kg ha-1) and a local synthetic, variety GAM 8201 (4018 kg ha-1). However, yield of taller, but early, local synthetic variety increased by 60% when planted on flat as opposed to ridges. Effect of fertiliser on yield of hybrid GB 87-35 was significant. In addition, method of land preparation and plant density increased yields of 68 A x MLS but not GB87-35. Application of 10 N, 9 P and 17 kg K ha-1 and 45 kg N ha-1 as urea gave the highest grain yield of variety 68 A x MLS. Neither frequency nor amount of irrigated water significantly (P<0.05) affected yield of pearl millet variety 68 A x MLS, but we noted a trend (P<0.12) where plots irrigated once per week with 75% maximum seasonal crop water requirement of millet (526 mm) produced higher yields. Millet yields could be sustained in semiarid environments by ensuring a minimum and reliable water supply (526 mm during the dry season), optimum plant population (60 cm x 20 or 30 cm) as well as moderate fertilisation (10 N, 9 P and 17 K kg ha-1 + 45 kg N ha-1 as urea), and suitable land preparation method, depending on variety.
Key Words: Agro-ecological zone, fertiliser use, irrigation, pearl millet, semi-arid
RÉSUMÉ
Le mil est la principale culture vivrière dans les régions semi-arides de l'Afrique Occidentale. Les faibles rendements enregistrés dans les systèmes de culture de subsistance sont le fait d'une gestion inadéquate et de la rareté de l'eau. Cette étude a pour but de déterminer l'aptitude du mil à s'intégrer dans une rotation avec d'autres cultures en culture irriguée, et particulièrement en contre saison (saison sèche chaude - de février à mai - quand l'indice d'évaporation est très élevé pour les autres cultures) durant laquelle les ressources en eau sont limitées. Les effets de la fertilisation, de la densité des plantes et de la préparation du sol sur les rendements des variétés améliorées ont été étudiés sous irrigation. La préparation du sol n'a pas affecté le rendement moyen des deux variétés du mil, l'hybride nain, 68 AX MLS de Nebraska et la variété synthétique locale de grande taille, GAM 8201 produisant respectivement 4025 kg ha-1 et 4018 kg ha-1. Cependant, le rendement de la variété synthétique locale a augmenté de 60% sur la culture à plat par rapport à la culture sur billon. L'apport d'engrais a un effet significatif sur le rendement de l'hybride GB 87-35. Par ailleurs, le mode de préparation du sol et la densité des plantes ont amélioré les rendements de la variété 68A X MLS, mais pas ceux de la variété GB 87-35. L'application de 10N 9P et 17 kg K ha-1 et 45 kg N ha-1 comme urée a produit le rendement le plus élevé chez la variété 68A X MLS. Si la fréquence et les doses d'irrigation n'ont pas affecté d'une façon significative (P>0.05) le rendement de la variété de mil 68A x MLS, les parcelles irriguées une fois par semaine et recevant un maximum de 75% de leurs besoins en eau (526 mm) ont produit les rendements les plus élevés (P<0.12). Il ressort de l'ensemble des résultats obtenus que les rendements du mil peuvent être sécurisés dans la zone semi-aride du Sénégal grâce à la satisfaction des besoins minimaux en eau, le semis à une densité optimale de 83 333 plants par hectare, l'efficacité d'itinéraires techniques appropriés tels que la préparation du sol, et une fertilisation raisonnée, adaptés aux variétés.
Mots Clés: Utilisation d'engrais, irrigation, mil, zone agroécologique semi aride


(African Crop Science Journal 8(3) 2000: 243-250)

Journal Identifiers


eISSN: 2072-6589
print ISSN: 1021-9730