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A comparative economic evaluation of annual castor, sorghum and sunflower production in semi-arid environments of Zimbabwe
Abstract
A two-season (1992/93 and 1993/94) field study was conducted to compare the economic returns of castor (cvs "Hale", Guarani", "H22" and "Aruna") with sunflower (cv "Mopane) and a white-seeded sorghum (cv "SV 2"), in some semi-arid environments of Zimbabwe. Castor is currently undergoing a strong promotion drive for production, while sorghum and sunflower are already established in the cropping systems of the smallholder farmers in these environments. Trial fields were on medium-grained granitic sands (~ 8% clay and >85% sand) in Natural Regions (NR) III (Mlezu), with a mean annual rainfall of about 700 mm and IV (Makoholi and Matopos, with a mean annual rainfall of 650 and 572 mm, respectively). From seed yield data pooled over the two seasons, returns per dollar invested in producing a crop ($3.53, $5.04 and $6.82 for castor; $3.22, $1.66 and $1.72 for sunflower and $0.68, -$0.59 and -$0.78 for sorghum at Matopos, Makoholi and Mlezu, respectively) were calculated using the 1994/95 producer prices of $2150, $1500 and $750 t-1 for castor, sunflower and sorghum, respectively. A break-even analysis also showed that a farmer expecting a minimum rate of return of 75% above the total costs that vary, would still find it profitable to grow castor even at 50% yield reduction, with the lowest yield attained (356 kg-1). Despite a 57% lower net gain from sunflower compared to castor production, production of the former was also profitable in these environments. Results from the study suggest that growing white-seeded sorghum cv "SV 2" was unprofitable. Implicitly, the latter might only be acceptable as food security crop at the household level rather than a cash crop, even under semi-arid conditions, as long as yields and the formal market price paid to the farmer remained very low. The results also indicated that castor production was more favourable in NR III than in IV.
RÉSUMÉ
Une étude en champs de deux saisons (1992/93 et 1993/94) a été conduite pour comparer des revenus économiques de 4 cultivars de castors (Hale , Guarani, H22, et Aruna) avec le cultivar de tournesol, Mopane et un cultivar de sorho à graines blanches, SV2, dans quelques environnements semi-arides du Zimbabwe. Actuellement, le costor est entrain de traverser une période d'importante promotion de production, alors que le sorgho et le tournesol sont déjà établis dans ces environnements. Des essais en champs étaient établis sur des sables à graines moyennes granitiques (~8% argile et >85% de sable) dans les Régions Naturelles (RN) III (Mlezu), avec une précipitation moyenne annuelle d'à peu près 700 mm et IV (Makoholi et Matopos), avec des précipitations moyennes de 650 mm et 572 mm respectivement. A partir des données des rendements des graines combinées pour deux saisons, des revenus par dollar investi dans la production de la culture ($3.53, $5.04 et $6.82 pour castor; $3.22, $1.66 et $1.72 pour le tournesol et $0.68, $0.59 et $0.78 pour le sorgho à Matopos, Makoholi et Mlezu, respectivement) ont été calculés sur base des prix d'un producteur de 1994/95 de $2150, $1500 et $750 t-1 pour le castor, le tournesol et le sorgho, respectivement. Une analyse partielle a montré aussi qu' un agriculteur expectant un taux minimum de revenu de 75% au dessus des coûts totaux qui varient, trouverait encore profitable cultiver le castor même à une réduction de 50% du rendement, avec le rendement le plus bas obtenu (356 kg). Malgré le plus bas bénéfice net du tournesol de 57% comparativement au castor, le dernier était aussi profitable à cultiver dans ces environnements. Des résults de cette étude suggèrent que cultiver un cultivar de sorgho à graines blanches, SV n'était pas profitable. Conséquement le dernier pourrait être acceptable comme une culture de sécurité alimentaire plutôt qu' une culture de rente, même dans les conditions semi-arides, bien que les rendements et le prix du marché informel payé au fermier restent très faibles. Les résultats ont montré aussi que la production du castor était plus profitable dans la RN III que dans RN IV.
(African Crop Science Journal 2001 9(3): 567-576)
RÉSUMÉ
Une étude en champs de deux saisons (1992/93 et 1993/94) a été conduite pour comparer des revenus économiques de 4 cultivars de castors (Hale , Guarani, H22, et Aruna) avec le cultivar de tournesol, Mopane et un cultivar de sorho à graines blanches, SV2, dans quelques environnements semi-arides du Zimbabwe. Actuellement, le costor est entrain de traverser une période d'importante promotion de production, alors que le sorgho et le tournesol sont déjà établis dans ces environnements. Des essais en champs étaient établis sur des sables à graines moyennes granitiques (~8% argile et >85% de sable) dans les Régions Naturelles (RN) III (Mlezu), avec une précipitation moyenne annuelle d'à peu près 700 mm et IV (Makoholi et Matopos), avec des précipitations moyennes de 650 mm et 572 mm respectivement. A partir des données des rendements des graines combinées pour deux saisons, des revenus par dollar investi dans la production de la culture ($3.53, $5.04 et $6.82 pour castor; $3.22, $1.66 et $1.72 pour le tournesol et $0.68, $0.59 et $0.78 pour le sorgho à Matopos, Makoholi et Mlezu, respectivement) ont été calculés sur base des prix d'un producteur de 1994/95 de $2150, $1500 et $750 t-1 pour le castor, le tournesol et le sorgho, respectivement. Une analyse partielle a montré aussi qu' un agriculteur expectant un taux minimum de revenu de 75% au dessus des coûts totaux qui varient, trouverait encore profitable cultiver le castor même à une réduction de 50% du rendement, avec le rendement le plus bas obtenu (356 kg). Malgré le plus bas bénéfice net du tournesol de 57% comparativement au castor, le dernier était aussi profitable à cultiver dans ces environnements. Des résults de cette étude suggèrent que cultiver un cultivar de sorgho à graines blanches, SV n'était pas profitable. Conséquement le dernier pourrait être acceptable comme une culture de sécurité alimentaire plutôt qu' une culture de rente, même dans les conditions semi-arides, bien que les rendements et le prix du marché informel payé au fermier restent très faibles. Les résultats ont montré aussi que la production du castor était plus profitable dans la RN III que dans RN IV.
(African Crop Science Journal 2001 9(3): 567-576)