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Control of plant virus diseases in sub-Saharan Africa: the possibility and feasibility of an integrated approach
Abstract
Plant viruses and virus diseases have been studied for more than 100 years and much attention has been given to their control. However, this has been difficult to achieve because of the lack of any effective means of curing virus-infected plants. Chemotherapy, thermotherapy and meristem-tip culture can be successful, but they cannot be used on a large scale. Consequently, the main approach has been to prevent or delay virus infection or to ameliorate its effects. Various means have been used to achieve these objectives, including phytosanitation (involving quarantine measures, crop hygiene, use of virus-free planting material and eradication), changes in cropping practices, use of pesticides to control vectors, mild strain protection and the deployment of resistant or tolerant varieties. These measures can be used singly or in combination so as to exploit synergistic interactions. This paper considers the advantages of an integrated approach and provides selected examples from experience with several important African diseases, including cocoa swollen shoot, cassava mosaic and groundnut rosette. It is emphasised that much detailed research and a thorough knowledge of farming practices is required before an effective integrated programme can be developed and promoted. There are also formidable problems in ensuring adoption because of the generally limited education and resources of farmers in most parts of sub-Saharan Africa and the severe constraints imposed by the cropping practices adopted. Nevertheless, integrated control measures have evident benefits and should be fostered and promoted as a means of enhancing crop productivity to meet the increasing demands of a burgeoning human population.
Key Words: Cassava mosaic virus, pesticide, phytosanitation, quarantine
Résumé
Les plantes agissant comme des virus et les maladies virales ont été étudiées pour plus de 100 ans et beaucoup d'attention a été donnée à leur contrôle. Cependant , ceci a été difficile à accomplir à cause du manque de moyens efficaces de contrôle. La chemothérapie, la thermothérapie et la culture en meristem-tip peuvent être utilisées avec succès, mais elles ne peuvent pas être utilisées à large échelle. En conséquence, la principale approche a été de prevenir ou retarder l'infection virale ou remedier à ces effets. Différents moyens ont été utilisés pour atteindre ces objectifs, incluant la phytosanitation (impliquant des mesures de quarantaine, l'hygiène des plantes, l'usage délibéré du virus sur le matériel de plantation et l'éradiation) ; les changements des pratiques agricoles, l'usage des pesticides pour contrôler les vecteurs, la protection de souches douces et le déployement des variétés résistantes ou tolérantes. Ces mesures peuvent être utilisées singulièrement ou en combinaison, pour exploiter les intéractions synergetiques. Cet article considère les avantage d'une approche intégrée et pourvoit des exemples sélectionnés à partir des expériences avec plusieures importantes maladies africaines, incluant le rejet du cacao gonflé, la mosaïque de manioc et la rosette d'arachide. Il a été souligné que des recherches détaillées et une bonne connaissance des practiques agricoles sont exigées avant de développer et promouvoir un programme effectif et intégré. Il y a aussi des problèmes énormes pour assurer l'adoption à cause de l'éducation et les resources souvent limitées des fermiers dans la plupart des pays de l'Afrique au sud du sahara, et la sévère contrainte imposée par les pratiques culturalles adoptées. Néanmoins, les mesures intégrées de contrôle ont des bénéfices évidentes et devront être encouragées et promises comme un moyen d'améliorer la productivité des plantes pour faire face aux demandes croissantes d'une population humaine en expansion.
Mots Clés: Mosaïque de manioc, pesticides, phytosanitation, quarantaine
(Af Crop Sci J 2003 Vol 11 No 3 pp199-224
Key Words: Cassava mosaic virus, pesticide, phytosanitation, quarantine
Résumé
Les plantes agissant comme des virus et les maladies virales ont été étudiées pour plus de 100 ans et beaucoup d'attention a été donnée à leur contrôle. Cependant , ceci a été difficile à accomplir à cause du manque de moyens efficaces de contrôle. La chemothérapie, la thermothérapie et la culture en meristem-tip peuvent être utilisées avec succès, mais elles ne peuvent pas être utilisées à large échelle. En conséquence, la principale approche a été de prevenir ou retarder l'infection virale ou remedier à ces effets. Différents moyens ont été utilisés pour atteindre ces objectifs, incluant la phytosanitation (impliquant des mesures de quarantaine, l'hygiène des plantes, l'usage délibéré du virus sur le matériel de plantation et l'éradiation) ; les changements des pratiques agricoles, l'usage des pesticides pour contrôler les vecteurs, la protection de souches douces et le déployement des variétés résistantes ou tolérantes. Ces mesures peuvent être utilisées singulièrement ou en combinaison, pour exploiter les intéractions synergetiques. Cet article considère les avantage d'une approche intégrée et pourvoit des exemples sélectionnés à partir des expériences avec plusieures importantes maladies africaines, incluant le rejet du cacao gonflé, la mosaïque de manioc et la rosette d'arachide. Il a été souligné que des recherches détaillées et une bonne connaissance des practiques agricoles sont exigées avant de développer et promouvoir un programme effectif et intégré. Il y a aussi des problèmes énormes pour assurer l'adoption à cause de l'éducation et les resources souvent limitées des fermiers dans la plupart des pays de l'Afrique au sud du sahara, et la sévère contrainte imposée par les pratiques culturalles adoptées. Néanmoins, les mesures intégrées de contrôle ont des bénéfices évidentes et devront être encouragées et promises comme un moyen d'améliorer la productivité des plantes pour faire face aux demandes croissantes d'une population humaine en expansion.
Mots Clés: Mosaïque de manioc, pesticides, phytosanitation, quarantaine
(Af Crop Sci J 2003 Vol 11 No 3 pp199-224