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Farm level practices relevant to cassava plant protection
Abstract
This paper is based on information collected during the Collaborative Study of Cassava in ten countries of Africa and considers the incidence of cassava mealybug (CMB) and green mite (CGM) pests and African cassava mosaic virus (ACMD) and bacterial blight (CBB) diseases of cassava in relation to farm practices. African cassava mosaic disease was the most widespread of the four problems assessed and was observed in almost all the representative villages in West Africa. Cassava mealybug was the least widespread, although the incidence was relatively high in Nigeria, Malawi and Tanzania. Cassava greenmite was most widespread in the countries of eastern and southern Africa, whereas CBB was widespread in Nigeria and Uganda. The problems of CGM, ACMD and CBB were not higher in any other climate zone, than in the humid climate zone, while those problems were not less severe in any other climate zone than in the subhumid climate. While the incidences of the various pests and diseases varied between villages which used and others which did not use purchased inputs, symptom severity scores of most of the problems were lower in villages where the purchased inputs were used. In Nigeria where improved varieties were mostly used, the symptom severity scores of all four pest/disease problems were lower for the improved varieties that had been released in the 1970s than for the local land races. Similarly, based on information from the ten countries, the symptom severity scores of the four problems were lower among villages which had easy access to a market than in other villages. The symptom severity scores of the four problems were lower when cassava was grown in rotation with other crops than in other situations. The problems were also lower under continuous cultivation systems although the reason is not clear. There was a high rate of turnover in the land races grown and susceptibility to pests and diseases was one of the most frequently mentioned reasons for this.
Key Words: Africa, cassava bacterial blight, fallow, green mite, marketing, mealybug, mosaic virus disease, pests, rotation
Cet article est basé sur une étude menée à large échelle par l'Etude Collaborative du Manioc en Afrique (COSCA) dans 10 pays d' Afrique. II traite de I'incidence des infestations de la cochenille farineuse (CMB) et de l'acarien vert (CGM), ainsi que des degâts dus au virus de la mosaïque africaine du manioc (ACMD) était le plus répandu de quatre pestes et maladies rencontrées dans presque tous les villages représentatifs de I'Afrique de I'Ouest. La cochenille farineuse (CMB) était la peste la moins répandue, quoique son incidence était relativement élevé au Nigeria, au Malawi et en Tanzanie. L 'acarien vert était plus répandu dans les pays de I' Afrique de I'Est, alors que la bactériose du manioc était répandue au Nigeria et en Uganda. Les dégâts dus a l'acarien vert, au virus de la mosaïque africaine du manioc et à la bactériose du manioc n'étaient plus élevés dans aucune autre zone climatique que dans la zone humide; tandis que ces dégâts n'étaient moins sévères dans aucume autre zone climatique que dans la zone subhumide. Alors que I'incidence de différentes pestes et maladies variaient entre les villages qui avaient et ceux qui n'avaient pas utilis's les facteurs de production extérieurs, les scores de sévérité des symptômes de la plupart des degâts étaient plus bas dans les villages où les facteurs de productio extérieurs étaient utilis's. Au Nigeria où les varieétes améliorées étaient le plus utilisés, les scores de s'v'rité des symptômes de toutes les quatre pestes et maladies étaient plus bas pour les variétés améliorés lesquelles avaient été introduites dans les annés 1970 que pour les variétes locales. La même étude dans les dix pays a révelé que les scores de sévérite des symptômes de quatre pestes et maladies étaient plus bas dans les villages qui avaient un accès facile à un marché que dans d'autres villages. Les scores de sévérité des symptômes de quatre pestes et maladies étaient plus bas lorsque le manioc était cultivé en rotation avec d'autres cultures. Les dégâts étaient aussi moins sévères en système de culture continue quoique la raison ne soit pas claire. Le taux d'abandon de variétés locales cultivées était élevé et leur susceptibilité aux pestes et maladies était la raison la plus fréquemment citeé.
Mots Clés: Manioc, Afrique, pestes, maladies, cochenille farineuse, acarien vert, bacteriose du manioc, mosaïque, pratiques culturales, commercialisation, jachère, rotation