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Lymphadenitis due to Histoplasmosis capsulatum var. capsulatum : Unawareness or rare occurrence in the Democratic Republic of Congo? Unusual original report with first immunohistochemical phenotyping of the fungus Lymphadénite à <i>histoplasma capsulatum</i> var <i>capsulatum</i>. Méconnaissance ou rareté en République Démocratique du Congo ? Cas clinique inhabituel avec caractérisation du fungus par immunohistochimie
Abstract
We have described herein the first lymphadenitis due to Histoplasma capsulatum var capsulatum with molecular characterization of the pathogen. The patient was a 55-year-old female from a remote village of Yabaondo in the former Province Orientale, currently Tshopo Province, Democratic Republic of Congo (DRC) who presented with multiple swollen left neck lymph nodes. She reported weight loss (undefined) but was otherwise healthy, and a presumptive diagnosis of tuberculosis (TB) was postulated. The biopsy specimen yielded plenty yeast cells of H. capsulatum var capsulatum on Hematoxylin-Eosin routine staining. The molecular identity of the fungus was confirmed by immunohistochemistry at the Pasteur Institute of Paris. The rarity of reported cases of H. capsulatum var capsulatum in DRC prompted us to report this unique case to generate awareness and preparedness of this emerging/reemerging neglected tropical fungal infection against outbreaks. H. capsulatum var capsulatum needs to be considered in the work-up of lymphadenopathies in tropical environment.
Nous décrivons le premier cas d’une lymphadénite spécifique histoplasmique à Histoplasma capsulatum var capsulatum. Il s’agissait d’une patiente de 55 ans originaire du village Yabaondo dans l’ancienne Province Orientale, actuellement Province de la Tshopo. Son état général était satisfaisant excepté un amaigrissement et la présence de nombreux ganglions cervicaux gauches de taille variable, présumés tuberculeuses (TB). La biopsie a montré un remaniement de l’architecture folliculaire remplacée par une prolifération de gros macrophages bourrés des spores d’H. capsulatum var capsulatum. L’immunohistochimie utilisant un anticorps spécifique maison a été réalisé à l’Institut Pasteur de Paris et a confirmé l’identité moléculaire du microorganisme. La rareté des cas d’histoplasmose à H. capsulatum en RD Congo nous a motivé à rapporter ce cas inédit afin d’attirer l’attention et de contribuer à la préparation de la lutte contre cette entité émergente/reémergente négligée. L’Histoplasmose à H. capsulatum var capsulatum doit être evoquée dans la demarche de diagnostic differentiel d’une lymphadénopathie en milieu tropical.