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Fréquence des néphropathies congénitales au Centre hospitalier universitaire de Donka à Conakry Frequency of congenital nephropathies in the University Hospital of Donka in Conakry
Abstract
Context and objective. The real extent of congenital nephropathies is little known in Africa and in particular in Guinea. The objective of this study was to determine the prevalence of congenital nephropathies in the University Hospital of Donka. Methods. This was a descriptive retrospective study enrolling patients admitted for congenital nephropathy at both pediatric and pediatric surgery departments of Donka, between January 1st, 2007 and June 30th, 2012. The parameters of the study were epidemiological, clinical and paraclinical data. Results. Of 34,448 patients recorded during the period studied, 26 had congenital nephropathies. They encompassed nephroblastoma (n=17), SJPU (n=6), hydronephrosis on left multikystic kidney (n=1), multikystic kidney in ptosis (n=1) and renal ectopia (n=1). Male sex was preponderant (21/26) with a sex ratio of 4.2/1. The 29 day-old to 2 year-old children were more affected. Conclusion. Congenital nephropathies appear less frequently in this hospital probably due to the absence of optimal facilities. The early diagnosis of congenital nephropathies should be made during the antenatal time, which would be a key to a better management of these conditions in affected children.
Contexte et objectif. L’ampleur réelle des néphropathies congénitales est peu connue en Afrique et notamment en Guinée. L’objectif de cette étude était de déterminer la fréquence des néphropathies congénitales rencontrées. Méthodes. Cette étude documentaire de type descriptif sur la néphropathie congénitale, a été conduite entre les 1er janvier 2007 et 30 juin 2012, dans les services de pédiatrie et de chirurgie pédiatrique de Donka. Les paramètres d’interet englobaient les données épidémiologiques, cliniques et paracliniques. Résultats. Parmi les 34.448 dossiers colligés, 26 présentaient une néphropathie congénitale. Il s’agissait des néphroblastomes (n=17), des syndromes de jonction pyélo-urétérale (n=6), d’une hydronéphrose sur rein multikystique gauche (n=1), d’un rein multikystique en ptose (n=1) et d’une ectopie rénale (n=1). Le sexe masculin était prépondérant (21/26) avec un sexe ratio de 4,2/1. Les enfants de 29 jours à 2 ans étaient les plus touchés. Conclusion. Les néphropathies congénitales sont paraissent moins fréquentes dans cette institution hospitalière, à cause du manque d’un plateau technique diagnostique optimal. Le diagnostic précoce des néphropathies congénitales devrait être fait dans la période prénatale ce qui permettrait une meilleure prise en charge des enfants affectés.