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Histopathology of peritoneal adhesions in a Congolese female population Histopathologie des adhérences péritonéales dans une population féminine congolaise
Abstract
Context and objective. The composition of peritoneal adhesions remains a concern for the practitioner. The environmental components, in conjunction with the epidemiology of certain conditions such as endometriosis, pelvic and the use of some treatments such as peritoneal dialysis and radiotherapy, may alter this composition. The study of adhesion histopathology in our environment could make it possible to determine the place of certain pathologies such as endometriosis, but also the involvement of some factors in their composition. The objective was to describe the histopathology of peritoneal adhesions and to identify associated factors in our practice. Methods. A cross-sectional study was conducted at the Department of Obstetrics and Gynecology of the Kinshasa University Hospital from 1st March to 30th June 2013 including women who underwent laparotomy or laparoscopy and who presented peritoneal adhesions. The statistics were performed using the SPSS 21 software. The comparison between means was analyzed using Student t-test and between proportions using the Pearson Chi-square and Fisher Exact tests. For non-parametric data, the Mann-Whitney U-test was used. Results. The mean age ± standard deviation of 45 patients was 34.5 ± 6.9 years. Inflammation was found in 84.4% of adhesions. The foreign body reaction was present in 8.9%. Patients without a prior laparotomy had statistically more inflammation in their adhesions (p = 0.003), and those with hypertrophic scars had fewer cells in their adhesions (0.023). Conclusion. The histology of adhesions is marked by inflammatory elements; more predominant in patients without prior laparotomy, suggesting an infectious origin of these adhesions. This composition also varies according to the presence or not of a hypertrophic scar.
Contexte et objectif. La composition des adhérences péritonéalesest une préoccupation en pratique courante. L’histopathologie permet toutefois d’élucider ce mystère en orientant le diagnostic étiologique, notamment l’endométriose et d’autres déterminants. L’étude a décrit le profil histopathologique des adhérences péritonéales et identifier les facteurs associés dans notre milieu. Méthodes. Etude transversale, menée aux CUK du 1er mars au 30 juin 2013, incluant les femmes ayant subi une laparotomie ou une laparoscopie et qui présentaient des adhérences péritonéales. La comparaison entre les moyennes a été faite à l’aide du test t de Student, et celle entre les proportions par les tests Chi-carré de Pearson et Exact de Fisher. Pour les données non-paramétriques, le test U de Mann-Whitney a été utilisé. Résultats. Au total 45 patientes (34,5 ± 6,9 ans) étaient examinées. L’âge moyen des adhérences était de 2,7 ans avec des extrêmes allant de 0,1 à 26,9 ans. L’inflammation était retrouvée dans 84,4 % d’adhérences. La réaction à corps étranger était présente dans 8,9 % d’adhérences. Les patientes sans antécédent de laparotomie avaient statistiquement plus d’inflammation dans leurs adhérences que les autres patientes (p=0,003), et celles qui présentaient une cicatrice hypertrophique avaient moins de cellules dans leurs adhérences que les autres (p=0,023). Conclusion. L’histologie des adhérences est dominée par les éléments inflammatoires ; plus prédominants chez les opérées sans antécédent de laparotomie, suggérant une origine infectieuse de ces adhérences. Cette composition varie aussi en fonction de l’existence ou non d’une cicatrice hypertrophique.