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La bouche qui mange parle : langues, développement et interculturalité en Afrique noire
Abstract
Putting languages for development in Africa is an old ambition. Since
the 1950s, There has been a pre-conceived notion about the relationship
between language and development consisting of seeing the immediate or mediate impact on such diverse issues as: improving employment, competitiveness, labor market, agricultural production, etc. Ideas on African languages on /of development have already influenced problems of terminology and translation. Nowadays, the dominant theoretical positions and methodological praxis, inspired from globalization and linguistic and cultural diversity, recommend a circular pattern of development. In this model, the interface language/development appears as a black box that allows the tryptic terminology-knowledge-society to form the general framework of local and global development. This tryptic explodes ratiocinations on the “old” language/development couple as though there was on one side Language and on the other side Development in the fight for building ‘sustainable’ development in Black Africa.
Mettre les langues au service du développement en Afrique noire est
une ambition ancienne. Depuis les années 1950, la conception faite
de la relation langue et développement était de voir l’incidence
médiate ou immédiate sur les problèmes divers tels que : l’amélioration de l’emploi, la compétitivité, le marché du travail, la production agricole, etc. Les idées sur langues africaines en/de développement orientent déjà les problèmes de terminologie et de traduction. De nos jours, les postures théoriques et praxis méthodologiques dominantes s’inspirant des interprétations de la mondialisation et de la diversité linguistique et culturelle recommandent un modèle circulaire de développement. Dans ce
modèle, l’interface Langue/Développement apparaît comme une boîte
noire qui autorise le tryptique terminologie-savoir-société pour former la trame signifiante du développement sur les plans local et global et pour exploser les ratiocinations du « vieux » couple langue et développement – comme s’il y avait d’un côté la langue et de l’autre le développement – aux fins de « durabiliser » le développement en Afrique noire.